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L’avènement du nouveau régime n’a pas émoussé l’ardeur des syndicats, qui ont diversement marqué le coup à l’occasion de ce 1er mai. Paul Esse Iko, Secrétaire général de la Centrale des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb), et ses militants ont battu le macadam ce dimanche 1er mai 2016 à Cotonou. Sous un soleil ardent, les militants de la Cstb et de nombreux sympathisants ont marché de la Bourse du travail, à la place de l’Etoile rouge, en passant par St Michel. Sous les chants d’une fanfare de circonstance, le cortège a rappelé l’essentiel des acquis de la lutte des travailleurs et les nouveaux défis. A l’esplanade de la place de l’Etoile rouge, Paul Esse Iko, a rappelé un contexte économique international caractérisé par « l’accroissement de la richesse mondiale et l’accaparement de cette richesse par une minorité ». Il dénonce par ailleurs, l’existence de « paradis fiscaux et la volonté effrénée des puissances capitalistes de se repositionner, de partager le monde chacune dans sa sphère d’influence ». « Dans notre pays nous avons vécu d’intenses moments de douleurs, de supplices, mais aussi d’héroïques actions de combats contre les répressions et l’autocratie nouvelle formule de Yayi Boni. Dix années de souffrance, faites d’une gouvernance de délinquance qui se traduit par le viol répété des textes de la République ; une répression féroce de tout ce qui se lève et tente de résister à la dilapidation des ressources du pays », ajouté le Sg de la Cstb. Du côté de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), la fête n’a pas été moins belle. Pascal Todjinou, le Sécrétaire général, a saisi l’occasion pour sensibiliser les siens autour de la thématique : « Les défis du mouvement syndical face aux mutations politiques . Il a, lui- aussi, fait un procès en règle du « yayisme », avant d’appeler les siens à la vigilance pour une pour une réelle rupture.
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Willy N. OLA}}