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L’organisation des examens pour l’obtention du diplôme de licence et master au profit des universités privées suscitent de nombreux commentaires de part et d’autre, depuis son annonce. Ce lundi 22 mai 2017, les cadres du ministère en charge de l’enseignement supérieur ont tenu une rencontre avec les parents d’étudiants pour leur expliquer le bien-fondé de la réforme. Selon le gouvernement, l’initiative vise à purifier l’environnement des écoles privées ponctué de fraudes et d’irrégularités à la délivrance des diplômes.
Les acteurs de l’éducation présents à l’assise ont fait la genèse de l’homologation des universités privées aux étudiants et leurs parents.
Pour Dodji Amouzouvi,, Directeur en charge des établissements privés d’enseignement supérieur (Depes), le premier acte qui a cours en 2013 est l’atelier de définition des modalités d’organisation des examens nationaux en sciences de l’éducation. Le second acte concerne le courrier adressé à la commission d’homologation des programmes le 25 Novembre 2014, pour la nécessité d’harmoniser les programmes. Selon ses explications, le 1er Février 2016, le gouvernement a pris aussi l’arrêté N° 162, afin de rendre nationaux les programmes homologués par l’Etat.
Evoquant les raisons qui ont poussé le gouvernement à cette réforme, le directeur en charge des établissements privés a fait cas de l’installation illégale d’établissements supérieurs, et la situation juridique de ces universités. Il a également mis l’accent sur le fait que des 162 établissements supérieurs, les diplômes de 52 d’entre eux seulement, sont en règle.
Il s’agit d’une réforme qui vise à assainir les établissements privés en vue de garantir une meilleure formation aux étudiants desdites universités.
Les parents d’étudiants ont suggéré que les frais de participation à cet examen, fixés à 25.000 francs CFA, soient revus à la baisse et que le gouvernement trouve un terrain d’entente avec les promoteurs d’établissements privés en vue de faciliter la tâche aux apprenants.
Concernant la conformité aux normes du Cames, Maxime da Cruz, vice-recteur de l’Uac a expliqué aux participants que les diplômes délivrés par les écoles privées doivent être reconnus par l’Etat de provenance avant que celles-ci n’intègrent les universités membres du Cames. Il a également assuré ses interlocuteurs sur les raisons du payement des 25 000 francs. Selon lui, ces montants constituent les seuls frais que les étudiants auront à payer pour bénéficier de leurs diplômes après ces examens nationaux.
Boniface CAKPO
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