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La directrice générale des douanes béninoises, Adidjatou Hassan ZANOUVI, a procédé dans la matinée du lundi 08 juillet 2024, à l’ouverture d’un atelier régional de l’Organisation mondiale de la douane (OMD). « Lutte contre la contrefaçon et le piratage », c’est le thème retenu pour les assises prévues pour durer 05 jours à Cotonou.
La contrefaçon et le piratage, véritables défis pour les administrations des douanes à travers le monde, sont au cœur d’un atelier régional de l’Organisation mondiale des douanes béninoises à Cotonou. L’objectif des travaux ouverts ce lundi 08 juillet 2024, est de renforcer les capacités des fonctionnaires de douanes des régions d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Selon la directrice générale des douanes béninoises, c’est une opportunité pour les participants de se familiariser aux notions théoriques de la lutte contre les atteintes aux droits de propriété intellectuelle, à l’analyse des risques et aux nouveaux outils conçus par l’OMD. Sûre de la qualité des experts-formateurs qui vont animer l’atelier de formation, et de l’engagement des participants, Adidjatou Hassan ZANOUVI ne se fait pas de doute quant à la qualité et la richesse des échanges. Elle a par ailleurs émis le vœu que les assises marquent « un pas avant au profit des titulaires de droit également qui souffrent des atteintes récurrentes à leurs intérêts ».
La contrefaçon et le piratage, une menace pour les économies
Pour Maurice Emiola ADEFALOU, responsable du Programme DPI, Santé et Sécurité de l’Organisation mondiale des douanes, la contrefaçon et le piratage représentent une menace non seulement pour les économies nationales mais aussi et surtout pour la santé des populations. En première ligne aux frontières, la douane souligne-t-il, a le devoir de protéger non seulement les économies, mais aussi les populations.
Selon la directrice générale des douanes béninoises, la contrefaçon et le piratage constituent « un réel défi » pour les administrations des douanes. La contrefaçon dira-elle, est « une industrie criminelle qui menace le bien-être économique et social à l’échelle planétaire ». « La lutte contre cette industrie du faux est d’une nécessité impérieuse et requiert l’adhésion de tous », a indiqué Adidjatou Hassan Zanouvi. C’est un défi commun à toute la région, au monde, et à la planète entière, a-t-elle poursuivi saluant les participants pour leur présence à l’atelier, afin de faire face à ce défi commun qui pour elle, « appelle une action commune et coordonnée ».
« La contrefaçon et le piratage sont loin d’être des activités anodines. Directement ou indirectement, ce phénomène fait des victimes, il tue. Oui, ce phénomène tue nos populations, il tue nos économies, il tue la créativité, il tue l’innovation », a déploré la directrice évoquant le cas des médicaments sur le marché, avec environ 30% de contrefaçon. Elle n’a pas manqué d’évoquer les pièces détachées de véhicules, les produits cosmétiques, les boissons alcoolisées ou non alcoolisées, les produits alimentaires de tout genre, etc, très dangereux pour les populations. Pour Adidjatou Hassan ZANOUVI, il est donc question aujourd’hui de travailler à la sécurisation de la chaîne logistique internationale, de démanteler les capacités de production et de distribution illicites, d’identifier, de poursuivre et de démanteler les réseaux, mais aussi d’éduquer les consommateurs. Ainsi, la douane, de par sa position aux frontières terrestres, maritimes, fluviales et aériennes, constitue un acteur incontournable de la lutte contre la contrefaçon et le piratage.
Li DAN, représentante des douanes chinoises prend part aux assises qui s’achèvent le vendredi 12 juillet prochain.
F. A. A.
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