( Ce que peut gagner le Bénin)

Tout récemment le Président Patrice Talon était en visite de deux jours au Rwanda. Au terme de ce déplacement , un certain nombre d’enseignements sont à tirer pour le Bénin.

Depuis 1994, le Rwanda est dirigé par le Président Paul Kagamé. Aujourd’hui et ceci, depuis plusieurs années, le pays est reconnu pour sa stabilité politique, son exemplaire croissance économique et son environnement sain. En plus de cela, il y a la discipline, la patriotisme et l’amour du travail bien fait. Et pour vraiment terminer, comment ne pas évoquer le tourisme naturel et l’unité nationale ainsi que la bonne formation de l’armée nationale. Pour être convaincu de ces vérités, pas besoin de se rendre à Kigali la capitale ou à Gisenyi, la seconde ville du pays. Il suffit de se documenter en faisant une recherche bien approfondie sur le Net, sur les réseaux sociaux, sur les sites de la Banque mondiale ou du Fmi. Si donc le Président Patrice Talon s’en est allé visiter le Rwanda , ce n’est pas par le fruit du hasard. Certes au Bénin, il n’ y a pas d’opposants politiques ou armés et le pays est en de bons termes avec ses voisins ; mais les bénéfices concrets pour nous , c’est l’apprentissage du savoir-faire managérial, social et économique ainsi que le civisme et l’éducation qui permettent d’avoir une administration publique performante, des citoyens intègres et patriotes , une armée crainte de l’intérieur que de l’extérieur. Pour finir, au Rwanda , le club de l’armée, l’APR, est une équipe de football très redoutable et championne incontestée du pays ; ses joueurs forment l’ossature de l’équipe nationale de football , les Amavubis. En somme, tout comme la Chine, le Japon, l’Allemagne, les pays scandinaves, la France, le Brésil, Singapour, le Bénin a beaucoup à tirer du Rwanda en matière de méthode de développement socio-économique et éducatif.

Par Barack Godonou