Les éléments de 12 bataillons de commandos parachutistes ont pris part à une semaine de recyclage de sauts d’entretien au camp militaire de Ouassa à Zogbodomey, dans le cadre de la coopération militaire belgo béninoise. La formation a été clôturée par une cérémonie de remise de brevets

 Ils sont au total 191 militaires à avoir pris part à la formation. Venus de 12 bataillons de commandos, ils ont renforcé pendant une semaine leur capacité sous le contrôle des militaires belges. Près de 400 sauts ont été effectués pour répondre aux conditions d’appréciation d’un commando et amener les soldats à prendre conscience des capacités d’intervention aérienne. Selon le colonel Apollinaire Eké, chef division conduite opération à l’état-major général des forces armées, ces exercices permettent aux militaires d’être au pas à un moment où le monde entier traverse des menaces de Jihadistes, a-t-il expliqué.
Selon ces soldats, le succès qui a caractérisé ces exercices prouve que les parachutistes béninois sont dans les normes pour répondre aux défis qui les attendent.
Le Colonel belge Antonio Vitale a précisé que le Bénin est un pays qui engage énormément de troupes à l’extérieur (Côte d’Ivoire, Mali, Centrafrique). D’où la conviction d’avoir des troupes aéroportées capables de s’engager résolument sur les terrains de combat.
Malheureusement les moyens manquent pour y arriver. D’où l’importance de ces recyclages annuels assurés par le Royaume de Belgique, institués par l’accord-cadre de 1999 dans le domaine de la coopération militaire entre les deux pays. A la fin de la formation, les soldats ont reçu leur brevet qui justifie leur compétence.

Finafa H.