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14 milliards FCFA, c’est le projet du prochain budget de la Commission électorale nationale autonome (Cena). La président Emmanuel Tiando a planché, jeudi dernier, devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale pour présenter son budget 2017.
Ce projet de budget comprend trois grands volets à savoir : budget de fonctionnement de la Cena, budget de la reprise des élections locales et budget d’un éventuel référendum. "(...) Nous avons voulu être proactifs parce que le gouvernement a annoncé l’organisation d’un référendum. Nous devons prendre nos dispositions en tant que structure organisatrice des élections et c’est ce que nous avons fait en soumettant un budget de 14 milliards de FCFA...", a déclaré Emmanuel Tiando.
Dans le document exposé à la Commission budgétaire, le projet de budget pour le référendum se répartit comme suit :
– Commission électorale nationale autonome : 8.711.483.498 FCFA
– Cour constitutionnelle : 1.740.184.500 FCFA
– Cour suprême : 2.260.537.150 FCFA
– Haute autorité de l’audio visuelle et de la communication : 1.177.952.635 FCFA
– MJL : 97.120.000 : FCFA
– MDN : 1.497.250.000 FCFA
– MISP : 1.113.851.400 FCFA
Extrait des déclarations de Emmanuel Tiando devant la presse parlementaire
« …Nous avons présenté le budget de fonctionnement de la Cena, le budget de la reprise des élections locales et le budget d’un éventuel référendum, comme l’a souhaité le gouvernement. En ce qui concerne le budget de fonctionnement de la Cena, nous l’avons évalué à une somme de 1,9 milliards de FCFA. Ce budget de fonctionnement servira non seulement à couvrir les charges du personnel, mais également à améliorer le cadre de vie au sein de l’institution. Nous avons aussi soumis à l’attention de la représentation nationale, le budget des élections locales à reprendre parce que nous avons environ 120 quartiers de villes où les élections seront prises et tout ceci a un coût. Cette reprise concerne une commune et plusieurs arrondissements. Pour ces élections, il a été préconisé un montant de 2 milliards de FCFA environ. Mais ce budget n’est pas seulement pour la Cena. Il concerne aussi les autres institutions qui sont impliquées dans l’organisation des élections au Bénin à savoir la Cour suprême, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), le ministère de l’Intérieur et de la sécurité et d’autres institutions. Dans ce budget de 2 milliards de FCFA environ, la Cena n’a que 899 millions environ pour organiser la reprise des élections. Le troisième que nous avons présenté aux députés, c’est le budget de l’organisation éventuelle du référendum. Nous avons voulu être proactifs parce que le gouvernement a annoncé l’organisation d’un référendum. Nous devons prendre nos dispositions en tant que structure organisatrice des élections et c’est ce que nous avons fait en soumettant un budget de 14 milliards de FCFA. Là encore, ce n’est pas un budget qui concerne seulement la Cena. Il s’agit d’un budget qui résulte de la collecte de toutes les propositions qui ont été faites par les différentes institutions impliquées dans l’organisation des élections. Je dois préciser que ces deux budgets n’ont pas encore fait l’objet de conférence budgétaire parce que le Code électoral prévoit que chaque année, avant le vote du budget, on prévoit une session budgétaire consacrée à la discussion des budgets des élections. Nous n’avons pas encore eu cette séance de travail avec le ministère de l’économie et des finances. Ces propositions que nous avons faites espérant que lors des discussions, on va pouvoir s’accorder sur ces montants. Nous ne pouvions pas venir discuter du budget à l’Assemblée nationale sans évoquer les problèmes que nous rencontrons dans le fonctionnement au quotidien de la Cena. Je n’ai pas besoin de faire étalage de tous ces problèmes ici. Il suffit que vous veniez vous-mêmes à la Cena pour constater que le premier problème qui se pose à nous et de façon cruciale, c’est la question du siège de la Cena. Nous sommes situés à un endroit qui n’est pas conforme aux conditions qu’il faut pour qu’il y ait de la réflexion, de la sérénité et du calme. Nous avons aussi des problèmes au niveau de la mise à disposition du matériel informatique et d’équipements des bureaux. Si nous n’avons pas, par exemple, du matériel informatique, nous ne pourrons pas traiter les dossiers de candidatures et les résultats qu’on aurait collectés au cours des élections (…).
D.G.H.
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