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Les audiences publiques ouvertes aux Organisations de la
société civile et au secteur privé se poursuivent au palais des gouverneurs à
Porto-Novo.
secteur privé qui ont fait un plaidoyer pour l’amélioration de la
gouvernance. Lequel plaidoyer s’articule
autour de trois points essentiels à savoir : les réserves du secteur privé par rapport aux grandes orientations du
budget général de l’Etat exercice 2016, ceux relatifs à la loi des finances et
la contribution de la Chambre du commerce et
d’industrie pour une amélioration dudit budget. Il ressort de l’intervention de la 2ème
vice-présidente que le budget général gestion 2016 a connu une augmentation de
3,08% par rapport à l’exercice 2015 soit 1.552.977 milliards pour l’année
prochaine contre 1.506.638 milliards pour l’an passé. Au regard de cette donne et en fonction du cadre
de répartition générale des crédits, il se dégage selon elle, que la stratégie
adoptée par le gouvernement, se situe dans la logique de redistribution des
ressources plutôt que l’investissement de repositionnement stratégique du Bénin
dans la sphère des pays engagés dans la construction d’une économie à croissance soutenue. Entre autres imperfections, on peut noter le
manque d’engagement au niveau du ministère du Commerce et de l’industrie dont
le budget a connu une hausse substantielle de 2,65%. La productivité intérieure surtout le fort
potentiel en matière d’exportation a
souffert selon les propos de la vice-présidente
d’un déficit d’ambition. La baisse drastique des ressources à allouer
à la cellule d’Appui technique et estimée à 56,62%, est le signe palpable selon
la note de présentation, des errements du gouvernement concernant l’élaboration
du budget général de l’Etat pour 2016.
La grande désolation selon le secteur privé, est la suppression de
l’appui budgétaire à la Chambre de
commerce et d’industrie du Bénin. Or, la chambre interdépartementale des
métiers et celle nationale de l’agriculture, toutes deux résultant de la visibilité de la CCIB, continuent de jouir
de cet appui budgétaire. L’institution de taxes et de redevances sur le secteur
des GSM et la taxe sur les appels, la messagerie et l’internet redevables par
les consommateurs sont les préoccupations qui ont capté les attentions des
députés lors de la présentation. Outre ces préoccupations pertinentes, il y a
l’avènement de la taxe d’embarquement sur le transport routier couplée d’une
pénalité de 20% sans oublier la quittance de 5.000 F/CFA pour l’obtention de
documents comme le quitus fiscal et l’attestation fiscale. Les contributions
faites par le secteur privé pour boucler son intervention portent sur la
recherche d’une compétitivité soutenue de la plate forme économique nationale,
la promotion du partenariat secteur public/secteur privé pour le développement
de l’économie locale et l’appui budgétaire à la CCIB.