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La population béninoise était confrontée à une insécurité alimentaire avant l’avènement du régime du président Talon. Plusieurs réformes ont été entreprises par le ministre Sehoueto pour assainir le secteur des importations et contrôler régulièrement la qualité des produits alimentaires. Mais le mal persiste. Du mauvais pain continue d’être vendu aux consommateurs.
La santé des Béninois était l’une des priorités du ministre béninois du commerce et de l’industrie et lors de sa prise de fonction en avril dernier, la rigueur avec laquelle il avait commencé le contrôle de la qualité des produits de grande utilisation surtout les produits alimentaires, était très appréciée par les consommateurs. Quelques mois après les contrôles effectués par le service technique du ministère du commerce et de l’industrie accompagné par certains responsables des consommateurs du Bénin, le constat est amer sur le terrain. Les vieilles habitudes ont repris, celles qu’on pourrait qualifier de l’atteinte à la vie de la population. Et c’est surtout dans le domaine de la fabrication du pain. L’aliment quotidiennement le plus consommé par la plus grande partie de la population béninoise, contiendrait des produits toxiques ou chimiques nuisibles à la santé qu’on aurait introduits dans le mélange lors de la préparation. Certaines pâtisseries et boulangeries font l’usage de certains produits inaccessibles à l’organisme. Il s’agit de la salmonelle. Plusieurs raisons sont évoquées par les responsables dont la principale consiste à augmenter la quantité du pain afin de faire face à la concurrence. Des pains sont vendus actuellement moins chers dans la journée dans certaines localités et leurs prix sont encore plus bas la nuit pour attirer les consommateurs imprudents qui ignorent peut-être qu’ils sont toxiques. A cela s’ajoute l’environnement de travail et la qualité des équipements utilisés. Le service de la police qui s’occupe de l’hygiène est également inactif sur le terrain. Un tour dans les boulangeries et certains lieux de production des jus de fruits nous prouve que les agents travaillent dans des lieux insalubres. Une situation qui interpelle les autorités qui devront prendre de nouvelles mesures à l’encontre de ces commerçants indélicats qui mettent en danger la vie des populations.
Serge V. LANTEFO/LE GRAND MATIN
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