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Le sous-secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique doit permettre au Bénin de retrouver ses lettres de noblesse en tant que « quartier latin de l’Afrique ». L’ambition de Patrice Talon dans le Pag consacre aux étudiants de meilleures conditions de travail et des emplois stables.
Des actions que Odile Atanasso, ministre de l’enseignement supérieur, a résumé en 4 défis, lors de la présentation du « Bénin Révélé » à la présidence de la République, le 16 décembre dernier.
Les défis de la qualité,de la gestion des flux, de la recherche et de l’innovation, et de l’employabilité sont les grandes lignes des actions que le gouvernement de Patrice Talon aura à mener pour satisfaire le monde universitaire et lutter contre le chômage au Bénin.
Selon l’exposé du ministre Marie Odile Atanasso, concernant la qualité, il a été constaté une augmentation continue du nombre d’étudiants avec un nombre insuffisant d’enseignants au cours des années précédentes.
Le secteur de l’enseignement supérieur avait un ratio d’un (01) enseignant pour 92 étudiants en 2014 alors que les normes du système Lmd (Licence -master-doctorat) recommandent 01 enseignant pour 25 étudiants.
Pour améliorer cette tendance, le gouvernement de la Rupture envisage d’atteindre 01 enseignant pour 50 étudiants à l’horizon 2021, à travers un recrutement de 600 doctorants au cours du quinquennat.
Le gouvernement donnera un cadre adéquat pour la formation tout en passant de 4 étudiants pour une place assise au profit de 02 étudiants.
L’Etat aspire passer du taux de réussite universitaire de 42% à 60% à l’horizon 2021 par la modernisation des universités.
Une modernisation qui, selon les explications du ministre, va faciliter les conditions de formation et d’apprentissage des étudiants.
Le "Bénin révélé" de Patrice Talon prévoit pour le sous-secteur de l’enseignement supérieur, la construction d’une Agence pour l’évaluation et la qualité, de manière à ce que les cours et le profil des enseignants soient évalués dans les secteurs public et privé.
Le gouvernement fera au cours des 5 ans une interconnexion de toutes les universités pour favoriser la mutualisation des enseignants et des infrastructures de formation, la promotion du centre d’excellence par des formations en mathématiques appliquées. Car, « Les mathématiques sont la base de la plupart des sciences et déterminent l’employabilité », a affirmé Marie Odile Atanasso.
Dans le domaine de la recherche, le gouvernement de la Rupture va créer l’agence béninoise pour la recherche et l’innovation, équiper des laboratoires avec des matériels modernes, et promouvoir le partenariat public-privé pour accompagner la recherche.
Dans le souci de mettre le Bénin au rang des grands pays du continent en matière de grandes performances universitaires, Patrice Talon, va redonner au pays son image de quartier latin de l’Afrique. Une image que le président envisage de vendre à travers la création de la Cité internationale de l’innovation et du savoir (Cis).
Pour le ministre, cette cité démarrera ses activités en 2018 afin de mettre en œuvre l’excellence au niveau de la recherche, du développement, de la formation et de l’incubation.
Au niveau de l’employabilité, le gouvernent mettra en place des formations de courtes durées, niveau Bac+2 de manière à ce que les étudiants qui sortent des universités soient utilisables sur le marché de l’emploi.
Les domaines de formation qui seront privilégiés concernent les secteurs textile- bureautique-bois et ameublement- la maintenance électronique- maintenance et réseau informatique.
Boniface CAKPO