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A Malanville, ville frontalière entre le Bénin et le Niger, le transport fluvial s’est considérablement développé depuis que le Bénin se conformant aux décisions de la CEDEAO, a fermé ses frontières avec Niamey.
Pour rejoindre Gaya, ville frontalière située de l’autre côté du Niger, les voyageurs en provenance du Bénin emprunte désormais le chemin fluvial. Et ce, en raison de la fermeture des frontières terrestres décidée par les Etats membres de la CEDEAO, et à laquelle le Bénin s’est conformé.
Ainsi, pour traverser le fleuve Niger, les pêcheurs à Malanville proposent leurs services aux voyageurs. Le minimum à débourser pour traverser le fleuve selon nos sources, est de 5000 FCFA. Cette somme parfois est doublée voire triplée selon le nombre de personnes et les bagages à transporter. Face à la forte demande, les pêcheurs veulent maximiser les gains. Ce qui expose à des risques périlleux de chavirement de barques.
Dimanche 27 août dernier, des voyageurs béninois à destination de Niamey avaient été refoulés à Gaya. Dans une interview accordée à Sota FM, l’une des victimes informe que les putschistes ont interdit l’accès au territoire nigérien aux ressortissants des pays tels que le Bénin, le Nigéria, le Togo, le Ghana, et la Côte d’Ivoire. Des vidéos montrant la scène de rapatriement de voyageurs au Niger ont fait le tour des réseaux sociaux ces dernières heures.
F. A. A.
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