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Trois personnalités étaient en audience cette semaine au cabinet du médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun. Il s’agit de l’ambassadeur du Bénin près la France, Auguste Alavo, du directeur général de l’office de radiodiffusion et télévision du Bénin, Georges Amlon et du préfet de l’Ouémé, Joachim Apithy. Il était question pour ces personnalités de se ressourcer au sujet des bonnes conduites à tenir pour la réussite de leur mission respective.
Cette audience a permis au nouvel ambassadeur du Bénin en France, de faire le tour de cette question liée à la diplomatie béninoise. Une occasion de choix pour le médiateur qui a un parcours très riche en enseignement, qu’il veut bien mettre au profit d’Alavo Auguste, qui aujourd’hui se retrouve devant une lourde responsabilité, celle d’œuvrer pour que l’étoile du Bénin brille positivement en France. Ce dernier à la sortie de l’audience, a manifesté ses sentiments de joies pour avoir été en quelques minutes à l’école d’un homme pétri d’expériences. Un bon père selon ses propos qui traduisent une grande satisfaction.
Le directeur de l’ORTB quant à lui, était dans la logique de partager avec la première autorité de la médiation, sa vision nouvelle à la tête de l’office. Celle de faire en sorte que les médias du service public jouent leur rôle par rapport à la mission d’information des populations béninoises. Un défi salué par le médiateur qui a conseillé le directeur de l’office par rapport à la meilleure conduite à tenir.
Le préfet de l’Ouémé était le dernier reçu par Joseph Gnonlonfoun. Les échanges ont porté sur les questions de sécurité et de paix sans oublier les conseils pour bien assurer la mission de tutelle. A sa sortie d’audience, le préfet a profité pour informer la presse de la mesure prise par rapport à la crise au niveau de la communauté musulmane de Porto-Novo. Elle porte sur la suspension provisoire des activités de toutes sortes au niveau de la mosquée de Sèdjèkô. Une mesure née des suites du contentieux portant sur un supposé cas d’adultère dont serait coupable l’imam de ladite mosquée.