La répression pour le non port de casque revient sur les axes routiers à compter de ce lundi 27 mars 2017 à 6 heures. Les policiers et les gendarmes ont reçu des ordres pour traquer les motocyclistes sans casque. Ils vont aussi s’intéresser à ceux qui délaissent le trafic local pour la chaussée principale. La décision a été prise par les responsables en charge de la sécurité, ce dimanche 26 mars 2017, à l’issue d’une réunion à la présidence de la République. Pour le général Nazaire Hounnonkpè, conseiller à la sécurité du Chef de l’Etat, le but de cette séance est d’harmoniser la tactique pour que l’opération se passe dans la quiétude et sans grandes difficultés pour les usagers de la route.
Ce lundi, les éléments de la police et de la gendarmerie postés sur les axes routiers interpelleront tous ceux qui vont enfreindre à la règlementation en vigueur. Le général Nazaire Hounnonkpè regrette que les usagers de la route n’ont pas fait preuve de maturité, pour la réussite des sensibilisations qui avaient été entreprises dans ce cadre. C’est pourquoi, l’autorité a choisi la mesure répressive pour en découdre avec les motocyclistes rebelles au respect des normes établies. « Nous sommes obligés de lancer encore une répression pour accompagner nos concitoyens à préserver leur vie », a-t-il souligné. Selon des enquêtes, les cas d’accident sont souvent mortels à cause du non port de casque en circulation, a rappelé le conseiller à la sécurité du chef de l’État.
Tous les motocyclistes qui ne portent pas de casques subiront la rigueur de la loi. Il en sera de même pour les usagers de la route qui ne respectent pas les couloirs de circulation. La répression sera accentuée sur ces deux contraventions.

Boniface Cakpo