923 visiteurs en ce moment
Le ménage du commandant militaire du parlement bouscule des intérêts politiques et suscite assez de polémiques. Bien que fondé, ce redéploiement, le premier d’une vague de 52 fonctionnaires de la garde Républicaine en service à l’Assemblée nationale, pollue l’atmosphère entre acteurs politiques ayant contribué à la victoire du President Adrien Houngbédji au perchoir.
Ça démarre mal pour Kouthon le commandant militaire de l’Assemblée nationale. Ce constat se justifie par le dernier redéploiement en date dans le rang du personnel militaire et dont il porte la responsabilité du fait de ses prérogatives en la matière. Une réalité qui s’impose à lui et s’inscrivant dans les séries d’acte à prendre pour la mise en place de repères stratégiques pouvant lui permettre d’atteindre les objectifs fixés à savoir : la sécurité des membres et biens de l’institution sans oublier l’organisation et la maîtrise de la sécurité rapprochée des membres du bureau surtout du président de l’institution. C’est dont le réalisme professionnel qui justifie la mesure prise par ce dernier qui a mis la barre des critères à la hauteur de la compétence, de la maitrise professionnelle, de la rigueur, de la discipline et du nombre d’année passée au poste. Des indicateurs pour une bonne sélection des membres de l’équipe de la sécurité au Parlement. Mais ignorés des acteurs politiques à la recherche de la satisfaction maximale de leurs priorités. Or pour l’exercice de certaines fonctions qui appellent la confiance et une certaine pondération, l’on est en droit d’appliquer les règles du jeu pour éviter de porter la croix inutile d’une faute professionnelle grave. Laissons donc chacun jouer la partition de ses responsabilités pour répondre au moment opportun de ses choix au risque d’enregistrer une démission inattendue pour des raisons d’honneur et d’éthique professionnelle.
Nicaise AZOMAHOU
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel