Au lendemain de la fin de la détection finale, Magloire Oké, Président de l’Union Sportive de Sèmè-Kraké revient ici sur les détails du projet. Dans une interview exclusive, l’opérateur économique lève un coins de voile sur le contenu du projet et lance un appel aux autres présidents de clubs à lui emboîter le pas dans sa démarche.

Monsieur le Président Magloire Oké, parlez-nous de ce projet ?
Je voudrais vous dire merci pour l’attention que vous portez à cette initiative que j’ai prise. En effet, le Centre de formation de football de l’Union Sportive de Sèmè-Kraké (USS KRAKE) est la suite logique du projet de création d’un grand centre de référence en matière de formation au Bénin. Après la création de l’équipe première, j’ai décidé d’avancer. Deux catégories de jeunes joueurs seront pris en compte pour le démarrage des activités du centre. Nous aurons donc cette saison les U-16 et les U-14. Les enfants sont venus de Natitingou, Djougou, Parakou, Bassila, Bantè, Dassa, Bohicon, Lokossa, Pobè, Porto Novo, Ouidah pour les deux jours de sélection. Ces localités seront représentées dans le centre.

Après la détection finale, la suite ?
Au finish 23 joueurs dans chaque catégorie seront retenus pour intégrer directement le centre de formation. Mais ce nombre peut augmenter car les enfants sont tellement d’un niveau technique appréciable que je n’ai pas voulu les laisser partir.

Un appel à lancer Monsieur le Président ?
Je voudrais inviter mes collègues présidents de clubs de premières et de deuxièmes divisions à m’emboîter le pas, en créant des centres de formations rattachés à l’équipe première, afin de pemettre au football béninois de trouver la solution à ses problèmes. Je voudrais aussi lancer un appel au Gouvernement, de qui, je sollicite un soutien indéfectible. Je voudrais enfin remercier mon ami, Quentin Didavi qui a trouvé que le projet est ce qui manquait au football béninois, depuis des années et que l’initiative est à soutenir. Pour les deux jours de détection finale, il a mis le bus de son club (Espoir de Cotonou) à notre disposition pour le transport des enfants venus de Lokossa. Il a même souhaité que j’envoie les formateurs du centre en stage de recyclage afin qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes.