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Pour la première fois en 30 ans, Tokyo pourrait perdre sa place de deuxième actionnaire du Fonds monétaire international (FMI) suite à la réforme des quotes-parts. C’est ce que rapporte l’agence Kyodo.
La quote-part au FMI détermine le montant de la contribution d’un pays et, dans une large mesure, ses droits de vote. Le Japon pourrait passer à la quatrième place, derrière la Chine et l’Allemagne, à la suite de décisions visant à augmenter le capital du FMI.
Selon l’agence Kyodo, le Japon a fait pression pour conserver son "rang" actuel d’actionnaire du FMI. Les États-Unis tentent également d’empêcher l’influence croissante de la Chine et demandent donc une augmentation du capital du Fonds sans modifier le ratio des parts des actionnaires, écrit Kyodo.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à des réformes structurelles de l’architecture financière internationale, notamment en élargissant la représentation des pays en développement dans les organes directeurs de la Banque mondiale et du FMI. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également attiré l’attention sur la nécessité de réformer rapidement l’architecture de la gouvernance mondiale, car elle ne répond plus aux exigences actuelles et ne prend pas en compte le poids économique et financier réel des pays du Sud.
Tass
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