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Après la décision du gouvernement de suspendre les associations syndicales universitaires , les réactions s’enchaînent. Dernière en date , celle du secrétaire général de la Centrale des syndicats des travailleurs du Bénin (Cstb), Paul Issè Iko. Celui n’est pas allé par quatre chemins pour condamner ou dénoncer sur Frisson Radio ce qu’il appelle une violation des libertés au Bénin.
Le Conseil des ministres du mercredi a décidé de suspendre voire d’interdire les activités des institutions universitaires représentatives des étudiants au motif qu’elles ne respectent pas les normes exigées par la loi pour’ un bon déroulement des activités sur le campus d’Abomey -Calavi. Parmi les preuves avancées par le gouvernement , il y a des recrutements de militaires par ces associations estudiantines pour mener leurs activités. Se confiant aujourd’hui à Frisson Radio, le secrétaire général de la Cstb , Paul Issè Iko , a réagi vivement en condamnant ce qu’il appelle de violation des libertés publiques au Bénin. " J’ai de bonnes raisons de n’avoir pas faire confiance à ce gouvernement avec la décision qu’il vient de prendre à l’encontre des étudiants " a lâché M. Iko. Il a par ailleurs affirmé son amertume en disant ne pas comprendre que le Chef de l’Etat, les ministres Candide Azanai et Abdoulaye Bio Tchané , accepter cette décision car ils ont souffert sous le régime défunt des atteintes graves à leurs libertés.
Par : Marie Soeur Tampily
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