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En ce jour de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, je voudrais souhaiter une excellente fête à tous les professionnels des médias, tous médias confondus. Comme il est de coutume, l’Organisation non gouvernementale Reportes sans frontières (RSF) a rendu public, le mercredi 27 avril 2017, le rapport 2017 sur la liberté de presse dans le monde. Dans ce classement, le Bénin stagne. Il occupe la même place que l’année dernière : 78 ème sur 180. Une stagnation qui interpelle plus d’un, notamment la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dont le président a, dans un passé récent, pris une mesure conservatoire pour suspendre sept chaînes de radio et de télévision : Soleil FM, Eden TV, Sikka TV, E-Télé, Unafrica TV, la Chrétienne et la Béninoise. Cette journée ne doit pas être une journée de plus.
Elle doit être celle d’une remise en cause de la part des autorités à divers niveaux,en l’occurrence le ministre de l’Economie numérique et de la communication d’une part et des professionnels des médias, d’autre part. A cet effet, il serait souhaitable que cette journée soit axée sur des réflexions constructives qui engagent le développement des médias socialement responsables et tournés résolument vers l’enracinement de la démocratie. Car, la stagnation du Bénin reste une préoccupation.
La loi de la proximité obligeant, j’ai une pensée particulière pour le journaliste camerounais Ahmed Abba, correspondant en langue hausa de RFI condamné à 10 ans d’emprisonnement pour « non dénonciation et blanchiment d’un acte terroriste ». Un journaliste placé en détention arbitrairement est un pan de notre liberté qui s’effrite.
Bonne fête à toutes et à tous !
Brice OGOUBIYI, Rédacteur en chef de Nouvelle Expression
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