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Le prêtre du Fâ, David Koffi Aza, au cours d’une émission en fin de semaine s’est prononcé sur la loi sur l’interruption volontaire de la grossesse en République du Bénin. Pour ce gardien de la tradition, cette loi ne règle aucun problème. Il recommande de renforcer l’éducation sexuelle dans les écoles, et surtout, de conscientiser la jeunesse.
Sur le plateau de E-Télé enfin de semaine, David Koffi Aza a donné son avis sur la loi sur l’interruption volontaire de la grossesse en République du Bénin. Au lieu de prendre une loi qui donne la possibilité d’interrompre une grossesse, il serait mieux selon le professeur du Fâ, de renforcer l’éducation sexuelle dans les écoles et lycées. « La solution consisterait à renforcer l’éducation au niveau de nos écoles surtout l’éducation sexuelle en vue de conscientiser la jeunesse, de mettre en place des mécanismes de prise en charge de ces femmes ou de ces mineurs qui tombent enceinte sans le vouloir » a-t-il expliqué. Cette loi selon le prêtre Fâ ne profiterait qu’à une frange de la population qui dispose des moyens. La masse, observe-t-il, va toujours continuer à pratiquer des avortements clandestins, faute de moyens.
L’avortement n’est pas une bonne chose, a soutenu le prêtre Fâ, soulignant que c’est un pratique fortement combattue dans la société béninoise et dont les conséquences pour la femme sont énormes. Il a regretté l’absence de l’implication de certaines couches de la société avant son adoption.
Des femmes ayant pratiqué l’avortement par le passé seraient contre l’initiative puisqu’elles trainent beaucoup de problèmes que pasteurs, prêtres et tradi-praticiens les aident à résoudre, a confié David Koffi Aza.
F. A. A.
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