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S’il est un projet qui porte bien son nom, c’est bien « la paix par un autre chemin ». Initiative du professeur Albert Tévoédjrè lancée fin mai 2015, le projet fait son petit bonhomme de chemin et promeut la paix par le dialogue interreligieux etinterculturel.
Ce n’est pas un projet anodin, ni un projet de plus pour un vieux briscard connu pour son parcours élogieux. Un homme à plusieurs vies qui a inspiré plus d’une génération à travers le monde. Le professeur Albert Tévoédjrè, en initiant le projet sur la paix, répond à une urgence d’un monde déshumanisé en proie à des violences, des destructions massives et meurtrières orchestrées au nom des idéologies religieuses.
La violence engendrant la violence, le médiateur émérite Albert Tévoédjrè, à travers le Centre panafricain de prospective sociale (CPPS), sortit officiellement la recette salutaire en 2015 : la promotion de la paix par un autre chemin. Il s’agit de rompre avec les stratégies classiques de gestion des conflits et de maintien de la paix de la communauté internationale notamment l’ONU, dont l’approche sécuritaire n’a jamais pu créer une paix durable. En cause, les foyers de tension, la barbarie humaine n’ont de cesse de se multiplier au grand dam des innocents peuples.
L’objectif du projet « La paix par un autre chemin »vise à promouvoir la paix à travers le dialogue interreligieux et interculturel.Une première au monde qui a reçu la carte blanche de l’UNESCO, de l’ONU, du Japon, du gouvernement béninois et bien d’autres. Le résultat escompté n’est ni plus ni moins l’édification d’un monde meilleur et développé où le vivre ensemble entre les différentes composantes confessionnelles et culturelles d’une même communauté sera la chose du monde la mieux partagée. Ce projet fait du Bénin, le carrefour de la promotion de la paix à l’échelle internationale. Actions novatrices Le projet poursuit son petit bonhomme de chemin avec des actions novatrices. Un appel à signatures de la pétition pour la paix lancée le 06 juillet 2016, jour du Ramadan, a obtenu plusieurs milliers de signatures en Afrique et à l’échelle de la planète pour conduire au renforcement et à la coordination plus efficace des agences et structures internationales chargées du dialogue interreligieux et interculturel.
Cette pétition s’annule d’elle-même avec la prise de fonction d’Antonio Gutteres, l’un des tout premiers signataires de cette pétition, actuel secrétaire général de l’ONU. Bien avant cela, s’est tenu à Cotonou, le symposium international de mai 2015 dont le Manifeste est traduit dans les cinq langues de travail de l’ONU. Au plan national, le CPPS s’est penché sur les menaces à la paix à Kandi et environs en commanditant une étude en 2016. A l’orée de cette nouvelle année2017, le CPPS s’active déjà. L’organe exécutif du projet a organisé à Cotonou le 19 janvier dernier, un atelier sur l’éducation à la culture de la paix.
Les actions se succèdent et ne se ressemblent pas. Mais entrent dans la droite ligne de l’objectif du projet « La paix par un autre chemin ». Toutes choses qui prouvent à maints égards que cette brillante idée du professeur Albert Tévoédjrè se veut être la véritable panacée pour un vivre ensemble parfait au monde.
Paul Tonon
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