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La nouvelle mandature de L’Observatoire de l’éthique et de la déontologie dans les médias (ODEM) a été installée officiellement dans ses fonctions le vendredi 24 mai 2019. Les membres de l’organe d’autorégulation des médias entendent désormais être un tribunal des pairs de référence pour la bonne pratique du métier de journaliste.
Créé depuis un vingtaine d’années, l’Observatoire de déontologie et de l’éthique dans les médias c’est constitue le tribunal des pairs qui œuvre au respect par les professionnels des médias de la déontologie du métier. L’installation de cette mandature de l’Odem est une fois encore la preuve que les médias sont préoccupés de la bonne gestion de leur pouvoir. Composé de treize membres, la nouvelle mandature a déjà de belles ambitions pour les trois années à venir. Selon le président de l’Observatoire, Eric Sounouvi, plusieurs chantiers sont en cours. D’abord pour lui, " Nul n’est censé ignorer la loi. C’est pourquoi cette mandature choisit d’aller faire une haute sensibilisation sur le code du numérique".
Aussi confie-t-il : "Nous avons pensé nous batailler pour mettre à disposition des consommateurs des produits de la presse, un numéro vert. Lequel numéro va permettre à n’importe qui d’opiner sur les activités des médias pour informer l’ODEM". M. Sounouvi soutient que cette disposition qui est une innovation "nous permettra nous autres soit de prendre des décisions, de juger ou d’appeler les genspour faire de la médiation". Comme autre vision de cette mandature, Eric Sounouvi indique que "nous avons un outil très important que nous voulons mettre à disposition des populations. C’est un bulletin d’information pour informer les populations sur les activités des médias".
Membre de cette mandature de l’Odem, Jean-Paul Ibikunlè dira que " nous avons l’obligation de lire les journaux, de suivre les différentes chaînes de télévision". Il ajoute : " l’Odem c’est vrai on a parlé de tribunal mais on n’est pas là seulement pour condamner, pour sanctionner négativement. Nous avons aussi pour obligation de promouvoir les pratiques professionnelles saines. C’est-à-dire reconnaître le mérite professionnel de ces journalistes qui travaillent de façon à respecter leur code de déontologie au quotidien".
G.A.