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Plus de 400 participants d’une trentaine de pays participent à une conférence internationale sur le Karité à Cotonou depuis ce lundi 13 mars 2017. Cette rencontre qui est à sa 10ème édition est placée sous le thème « karité 2017, graine du changement ». Il s’agit d’un cadre de réflexion sur les stratégies à adopter pour valoriser la filière sur le contient africain.
La filière Karité impacte de nombreuses femmes au Bénin selon Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement. « Au Bénin, plus de 200000 femmes vivent directement des produits et activités en lien avec le karité. Ces éléments font du karité le troisième produit d’exportation de notre pays », précise le ministre en ajoutant qu’il est question d’une filière très importante dont l’exploitation de plein potentiel est de nature à conduire notre pays vers le progrès et nos compatriotes à sortir un peu plus de la pauvreté.
Pour Gilles Adamon, président de l’Association karité Bénin (Akb), des défis s’imposent davantage pour accroitre la filière karité. Il s’agit, selon ses explications, « d’engager une politique volontariste de préservation et de gestion durable de la ressource karité, d’achever le travail d’organisation de la filière auquel s’attache sans relâche l’Akb depuis trois ans, d’investir massivement dans les infrastructures et les équipements pouvant permettre aux personnes ramasseuses et transformatrices d’accroitre le rendement et d’améliorer la qualité de leur production, d’améliorer l’accès aux zones de collecte du karité, à travers une politique d’entretien des pistes rurale durant la période de ramassage du karité ».
Selon Moumouni Konaté, président de l’Alliance globale du Karité, le produit, objet de la présente assise (qui réunit des pays d’Afrique et de l’Europe) revêt une importance particulière pour les populations. Le karité est utilisé comme un ingrédient thérapeutique pendant la saison sèche, il représente aussi une source de revenu pour les femmes rurale, selon lui. Ce produit qui est utilisé dans l’alimentation et la nutrition, nourrit aussi bien la peau.
Ces efforts qui concourent à la promotion et la valorisation de la filière pourront être récompensés à juste titre, si les décideurs prennent conscience de certains phénomènes comme les aléas climatiques et les feux de végétation et œuvrer davantage au repeuplement des parcs de karité.
Boniface CAKPO
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