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27 ans après la conférence des forces vives de la nation (du 19 au 28 février 1990), Albert Tévoèdjrè, un des acteurs importants de l’événement se souvient encore des acquis de des assises. Reçu ce mardi 21 février 2017 sur la radio nationale, il a retracé les moments forts de ladite conférence et ses conséquences sur la vie sociopolitique béninoise avant d’inviter les gouvernants à garantir un « minimum social » à la population.
Grâce à la détermination des participants à la conférence nationale, de tout le peuple béninois et du savoir faire de Mgr de Souza, les assises de l’hôtel PLM Alédjo du 19 au 28 février 1990 ont complètement changé le cours des choses en matière de la démocratie et des droits de l’homme, selon le renard de Djrègbé.
« La conférence nationale a été une grande chance pour le Bénin au niveau national et international (…) Nous avons mis fin à une situation qui prévalait et qui aujourd’hui est déjà du passé », rappelle Tévoèdjrè en faisant allusion au non respect des droits de l’Homme, la succession des coups d’Etat, qui aujourd’hui sont conjugués au passé grâce aux résolutions prises à la conférence de 90. Ces principes acquis à l’issue de la conférence installent, outre l’Etat de droit, le libéralisme économique, la liberté d’expression.
Selon Tévoèdjrè, le Bénin a « lancé une démocratie qui fait école »
« Je suis sûr que nous sommes heureux de cela, et que nous ferons tout pour conserver ce précieux privilège. Le plus important, c’est que le vivre ensemble que nous avons promus à partir de la conférence nationale se poursuive », a-t-il souhaité en invitant le peuple béninois à cultiver la paix pour « l’éradication de la pauvreté ».
L’homme de Djrègbé espère voir changer les conditions de vie et de travail des plus démunis surtout la condition féminine au Bénin.
« Je parle toujours du minimum social commun, de la nécessité pour nous de faire en sorte que notre population, ne soit pas une population reléguée dans les brousses qui souffre. Les belles rues, c’est excellent, mais faut pas que les femmes grognent dans les cavernes (…) Il faut absolument que tout le monde trouve le chemin pour la prospérité. Ce chemin passe par les droits de l’homme, les droits de la femme, les droits des enfants… », a-t-il précisé.
« Je suis sûr que nous ferons tout pour préserver cet acquis et je n’ai pas peur, ce peuple qui a réussi à faire en sorte que des années difficiles soient derrière lui, fera en sorte que ces années ne reviennent jamais », assure Frère Melchior.
Boniface CAKPO
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