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Le Bénin traverse une crise particulière au vu du développement de l’actualité politique économique et sociale, selon le directeur exécutif de la Fondation Malèhossou. L’ancien député a fait une conférence de presse ce mercredi 08 mars 2017, pour demander la libération des vendeurs de faux médicaments envoyés en prison. Il a été assisté dans son point de presse par l’Imam de la mosquée centrale d’Agori, El hadj Boukari Moutakilou, président de l’Ong Amour.
Notre pays va mal et il faudra penser au social, a expliqué en début de cette conférence de presse El hadj Malèhossou, tout en évoquant les conséquences fâcheuses des faux médicaments sur la santé des populations.
Cependant, il demande que les contrevenants qui se sont retrouvés en prison soient libérés par la signature d’un engagement.
« Nous demandons la clémence du chef de l’Etat, le président Patrice Talon, pour que la grâce présidentielle soit accordée aux commerçants et aux commerçantes qui sont enfermés dans nos prisons par les juridictions », a émis l’ancien député.
Selon lui, c’est le chef de l’Etat seul qui peut demander au ministre de la Justice la libération des commerçants incarcérés.
Il a félicité le gouvernement et particulièrement le chef de l’Etat pour son engagement de lutter contre le commerce illicite des médicaments, car, a-t-il souligné, c’est du développement du Bénin qu’il s’agit. « Nous remercions le gouvernement de Patrice Talon, qui a sauvé nos paisibles populations qui étaient exposées en achetant des faux médicaments vendus dans nos rues et marchés », a-t-il fait savoir.
Pour une lutte efficace contre les faux médicaments, la Fondation plaide pour la réconciliation des deux ordres de pharmaciens au Bénin. Elle invite aussi l’administration Talon à mettre en place une commission pour contrôler les médicaments vendus dans les centres de santé publics et privés.
Boniface CAKPO
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