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Le gouvernement a pris en Conseil des ministres, mercredi 25 mai 2022, le décret portant règlementation du bruit en République du Bénin.
Les nuisances sonores n’ont plus droit de cité au Bénin. Réuni en Conseil des ministres, mercredi 25 mai 2022, le gouvernement a procédé à l’actualisation du décret n° 2001-294 du 8 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin. L’exercice des activités économiques qui sont sources de nuisance a été réglementé. Selon le décret portant réglementation du bruit en République du Bénin adopté, mercredi dernier, l’ « installation d’une activité génératrice de bruit » est « soumise à déclaration ou autorisation » du promoteur ou à « avis technique », « avant l’ouverture », selon le cas, « de la direction départementale du Cadre de Vie territorialement compétente, ou le certificat de conformité environnementale délivré par l’Agence béninoise pour l’Environnement ».
Interdiction d’émettre à certaines heures
« (…) L’ouverture des ateliers bruyants, notamment les moulins, les scieries, les forges, les discothèques, les bars, les restaurants ainsi que la circulation des véhicules de publicité sonore et toute autre forme de communication ou manifestation bruyante en zone d’habitation, y compris sur les lieux de culte, est interdite dans les périodes ci-après : Jours ouvrables : 13h à 15h et 22h à 6h du matin ; Jours de repos : 20h à 10h du matin », a indiqué le Conseil des ministres.
« Aux autres heures, l’émission de bruit doit respecter les limites de décibels définies par le décret, suivant que l’on est en zone d’habitation, en zone commerciale ou industrielle », précise le Conseil.
Des bruits interdits
« De même, l’usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirène, haut-parleur, avertisseur sonore) gênant pour le voisinage est interdit, sauf si l’emploi est exceptionnel et réservé au signalement d’accident ou d’incident grave. Sont également interdites, l’ouverture et l’exploitation, à titre professionnel, des salles de fêtes en bâches », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Des dérogations à l’interdiction
« Enfin, il est prévu qu’une dérogation spéciale puisse être accordée par le maire, pour l’usage des appareils sonores pour des manifestations exceptionnelles dans les lieux publics, mais pour laquelle l’intensité du bruit ne saurait excéder 80 décibels et la durée, 48h », selon le Conseil des ministres.
Le gouvernement renseigne que les nuisances sonores viennent en tête des infractions environnementales recensées par les services compétents.
M. M.