L’administrateur des impôts et cadre de la Direction Générale des Impôts (DGI) Pascal Dantondji est l’invité ce dimanche, de l’émission « Zone franche » de la chaîne de télévision privée béninoise Canal 3 Bénin. Durant une heure trente minutes, M. Datondji a essayé d’expliquer ce que c’est que la Taxe Professionnelle Synthétique (TPS), les tenants et aboutissants de la TPS).

Inscrit dans la loi finance 2015, la TPS prends effet à partir du 1er Janvier 2016. Selon Pascal Dantondji, cette nouvelle mesure consiste à amener d’une part les petites et moyennes entreprises à sortir de l’informel et à contribuer d’autre part au renforcement du budget général de l’Etat. A partir des critères bien définis, comme le chiffre d’affaire et le statut de l’entrepreneur prévu dans les textes de l’OHADA, l’Etat compte amener le plus petit entrepreneur à sortir de l’informel. Occupant plus de 80%, l’informel constitue un grand frein pour l’épanouissement du budget national. « Tous les entrepreneurs ayant un chiffre d’affaire de 0 à 50 million de franc sont concernés. » et pour réussir cette opération « les élus locaux sont impliqués dans ce nouveau processus de formalisation des entreprises au Bénin » a déclaré Dantondji. A en croire l’administrateur des impôts, la TPS présente beaucoup d’avantages comme par exemple sa simplicité ; « c’est un budget prévisible. Le contribuable peut déjà calculer son impôt et l’assujettir. La TPS n’est plus redevables à la TVA », « c’est un programme qui permet l’élargissement de l’assiette de la recette fiscale de l’Etat » a-t-il ajouté. Convaincu des nombreux avantages que présente la TPS aussi bien pour l’entrepreneur et pour l’Etat, Pascal Dantondji invite tous les entrepreneurs à ne pas rester en marge de ce processus qui démarre le 1er Janvier 2016. 

Modeste HOUNDEKPONDJI (Stagiaire)