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Au cours de l’émission télévisée « Bénin révélé » diffusée sur l’Ortb et d’autres chaînes privées, ce mardi 16 mai 2017, les grandes lignes du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch) ont été exposées par le ministre du Travail, de la fonction publique et des affaires sociales.
Selon Adidjatou Mathys ce projet qui vise le social, permettra l’accès à tous, aux soins de santé à l’échelle nationale. Le financement du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (Arch) est évalué à 313 milliards de francs CFA. 10% du montant seront apportés par l’Etat, le reste sera assuré par les partenaires techniques et financiers. Selon le ministre Adidjatou, ce projet comprend l’enrôlement biométrique et la distribution des cartes, la fourniture des services à proprement parler ainsi que la coordination, le suivi-évaluation et le renforcement des capacités. « L’impact que nous attendons de l’Arch, c’est l’augmentation du taux de fréquentation des formations sanitaires, la réduction du taux de consommation des faux médicaments, la réduction de la mortalité et l’augmentation de l’espérance de vie, la formalisation de l’informel, l’amélioration de la qualité des services santé, l’augmentation des capacités des compagnies d’assurance et la croissance économique », a assuré le ministre.
L’Assurance maladie est obligatoire aussi bien pour les Béninois que pour les étrangers résidant au Bénin. Elle vise prioritairement à couvrir les risques sanitaires des plus démunis et des acteurs du secteur informel. Pour cette catégorie de personnes, l’État prendra en charge 100% des primes d’assurance, contre 40% pour les moins nantis, selon Adidjatou Mathys. Les fonctionnaires, les membres des institutions de la République et les retraités verront quant à eux leurs primes pris en charge par l’État. Les entreprises du secteur privé devront prendre en charge les souscriptions de leurs employés et les personnes privées prendront en charge eux-mêmes leurs primes.
En ce qui concerne l’assurance retraite, elle a précisé qu’il s’agira d’une cotisation qui ne concerne pas tout le monde. Elle vise les personnes non pauvres qui ne bénéficient pas de subvention de l’Etat. La cotisation s’élève à 30.000 FCFA par an avec une contribution de 20% par l’Etat.
« Le patrimoine du Ramu sera versé à l’Agence nationale de protection sociale. Nous allons nous appuyer sur certains de ses acquis tels que le recensement des pauvres dans 52 communes ou encore la liste des produits endossables », a-t-elle ajouté avant de préciser que l’Arch est une nouvelle initiative qui vise la protection sociale et la réduction de la précarité pour sortir le Bénin sous-développement.
Boniface CAKPO