448 visiteurs en ce moment
Les problèmes du port de Cotonou et ceux de la douane étaient à l’honneur dimanche sur l’émission "Cartes sur table" de Radio Océan Fm. Principal invité , le capitaine Marcellin Laourou , secrétaire général du Syndicat de la douane du Bénin (SYDOB).
La dernière rencontre entre le chef de l’Etat et les douaniers a été le premier sujet abordé par le capitaine Marcellin Laourou. Il a laissé entendre que le Président Patrice Talon a donné des directives pour une augmentation des recettes douanières et a promis faire une surprise agréable à la douane si les objectifs à eux assignés étaient atteints. " Nous avons espoir que tout ira de l’avant " a ajouté celui-ci .
De même , le secrétaire général du SYDOB s’est réjoui du fait que maintenant et plus précisément à l’ère de la rupture , dans le corps de la douane , il y a des textes qui mettent de l’ordre et qui font que désormais , on connaît le profil de celui qui peut exercer cette fonction, tel ou tel poste.
Ensuite, s’agissant des mesures prises récemment par le directeur général de la douane à l’encontre de certains produits , le capitaine Laourou a dit qu’elles sont bonnes car elles visent à accroître les ressources de cette institution . Aussi a-t-il précisé que les produits interdits d’importation ne sont pas des produits communautaires , c’est-à-dire, autorisés par la Cedeao ou l’Uemoa. Dans le même contexte , il a fait savoir "qu’il n y a pas comme le disent certains , baisse de recettes douanières mais plutôt contre- performances " si l’on s’en tient au fait que les objectifs fixés n’ont pas été atteints. De même , l’invité de l’émission "Cartes sur table" a affirmé que le port de Cotonou n’a rien à envier au port de Lomé et qu’il est une référence en dépit de tout ce qui se raconte.
La suspension des activités des associations estudiantines et la dernière sortie des centrales syndicales ont été les volets politiques commentés par le capitaine Laourou. Sur le premier sujet , selon lui , la décision du gouvernement doit être accompagnée d’un dialogue avec les étudiants et que la situation actuelle sur le campus d’Abomey-Calavi remonte aux premières violations des franchises universitaires. Enfin, sur le second , il a déclaré que le syndicalisme ne fait pas de sentiment dans l’appréciation d’une action donnée.