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Les autochtones et propriétaires terriens des quartiers Yénawa, Agbato, Avotrou, Kowegbo, Suru-Léré et autres trouvent l’opportunité de saisir la représentation nationale pour les aider à sortir de cette merde foncière en voie de mettre dans les rues, des milliers de ménage.
A cet effet, ils ont adressé une correspondance à l’institution pour qu’elle s’implique dans la prise des mesures visant à arrêter la saignée comme par exemple la formulation d’une question écrite au gouvernement pour en savoir de mieux sur ce crime foncier du siècle en préparation du fait de certaine complicité dans le milieu judiciaire. Une nouvelle mesure qui renforce la chance des acquéreurs dont les titres de propriété sont en voie d’être remis en cause cinquante, quarante, trente et vingt ans après leur installation suite à des procédures règlementaires d’acquisition des parcelles. Ceci après l’effectivité de l’opération des états des lieux de 1984 dont les résultats ont été affichés en ce moment au district pendant onze mois avant le démarrage des opérations de lotissement observées en 1988.
Ce scandale ou contentieux domaniale porté à la connaissance de l’institution parlementaire, concerne une superficie de 52 hectares notamment les acquéreurs de parcelle des quartiers Yénawa, Agbato, Avotrou, Kowegbo, Suru-Léré et autres désormais dans le collimateur de certains propriétaires terriens notamment les enfants et petits fils Agbigbi qui ont posé des actes d’injustice inqualifiable le 7 janvier 2012, 13 janvier 2012 et le 09 juin 2016 en revendiquant la superficie en question, laquelle serait la propriété de Bochou déjà décédé et dont ils seraient les héritiers légitime.
Cette affaire d’actualité, est le fait à en croire au contenu de la correspondance, de la découverte d’une convention au fond de la malle de Bochou leur papa et grand-papa selon le rang de l’héritier. Une donne qui a conduit à la situation impropre qui fait de nos jours la une de l’actualité dans toutes les vons des quartiers cités. Une conduite que refusent de cautionner pour question d’honneur, d’autres propriétaires alliés à ceux en guerre contre les acquéreurs de nos jours en difficulté. Raison d’être de leur action en direction de l’Assemblée nationale pour laver l’image de la communauté Xwla et Sètô de Cotonou dont l’histoire d’occupation des lieux remonte à la période avant la colonisation. Ils invitent les populations notamment les acquéreurs de parcelle des quartiers Yénawa, Agbato, Avotrou, Kowegbo, Suru-Léré et autres à la patience et exhortent vivement les revanchards à renoncer à leur complot contre la vérité en brandissant de faux documents pour une manifestation de fausse vérité. Un appel spécial a été lancé à l’endroit des sages et notables comme l’ancien délégué de Yenawa toujours vivant et ayant gouverné de 1982 à 1992 sans oublier celui d’Avotrou qui a commandé de 1975 à 1990.
Pour mémoire, il urge de rappeler que l’histoire d’occupation des 52 hectares remonte à l’année 1923 suite à un différend entre Affotonou Togbligba et Kossoko Lawani qui vivaient tous dans des maisons sur pilotis comme ce qu’on observe à Sô Ava, Ganvié et Zounko à un droit pas trop loin du domaine querrellé. Une donne qui a poussé les populations d’Affotonou et Ahouansori à migrer vers les 52 hectares plus tard découpés en quartier à savoir : Yénawa, Agbato, Avotrou, Kowegbo, Suru-Léré et autres à l’issue des actes légaux posé par la SONAGIM en collaboration avec Mimontoun Joseph, deuxième enfant de Agbigbi Botchou en qualité de fils du terroir ayant le titre de responsable à l’infrastructure pour les affaires de lotissement.
Nicaise AZOMAHOU
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