456 visiteurs en ce moment
La
La Fondation Konrad Adenauer Stiftung a organisé du 24 au 26 avril 2017, une formation de renforcement de capacités des journalistes sur les droits fonciers des femmes. Cette formation s’est déroulée au Royaume Hôtel d’Allada et vise à promouvoir les droits fonciers des femmes au Bénin dans le cadre du projet « Un seul monde sans faim2 ».
Ils sont une vingtaine de journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne et des radios communautaires à prendre part aux travaux de l’atelier de formation des journalistes pour une promotion des droits fonciers des femmes dans les départements du Zou, et de l’Atlantique au Bénin. Cette initiative de la Fondation Konrad Adenauer Stiftung s’inscrit dans le cadre du projet ‘’ Un seul monde sans faim2’’. Une initiative du Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Economique et du Département (BMZ), qui souhaite relever certains défis de l’humanité tels que la faim et la malnutrition. Ainsi, elle s’opérationnalise en Afrique à travers divers projets dont celui de la Fondation et vise, entre autres, à permettre aux femmes d’être informées sur le contexte juridique traditionnel et codifié et les moyens de recours en cas de violation de leurs droits. L’un des objectifs non moins importants est d’amener les décideurs politiques à faire appliquer les textes pour la jouissance effective des droits qu’ils confèrent à la femme et aussi amener la gente féminine à connaître les dispositions qui lui sont favorables dans les textes afin de s’organiser pour en jouir.
Les droits fonciers des femmes doivent être respectés.
Le Bénin comme la plupart de ses voisins de l’Afrique a, au cours de la dernière décennie, déployé beaucoup d’efforts dans le cadre de la réforme de sa politique foncière, avec l’appui des partenaires techniques et financiers et des organisations internationales avec une implication forte des organisations de la société civile notamment les organisations des producteurs.
Mais malgré les réformes entreprises depuis plus d’une décennie, on constate toujours que les femmes béninoises continuent d’être victimes d’injustices en matière des droits fonciers surtout celles des milieux ruraux.
Il est donc clair que le respect des droits fonciers des femmes ne peut aboutir sans la mise en application effective des textes fonciers et domaniaux en vigueur au Bénin. Et c’est pour corriger le déséquilibre que le coordonnateur du projet EWOH2, Mounirou Mohamed Tchacondoh, a décidé d’associer les journalistes et animateurs des radios communautaires à la campagne de sensibilisation initiée à cet effet pour un changement de comportement à tous les niveaux. « Cet atelier revêt un intérêt stratégique important car il s’agit ici de renforcer les capacités des journalistes à produire des articles de plaidoyer et à réaliser des émissions de qualité qui prennent en compte le genre et le foncier de façon systématique », a-t-il déclaré à l’ouverture des travaux.
Pendant les trois jours de formation, les professionnels des médias ont suivi neuf communications sur la thématique.
Certains élus locaux et représentants des Organisations de la Société Civile telles que Rifonga, Wildaf-Bénin et bien d’autres Ong ont aussi pris part aux travaux en tant que personnes ressources afin de jouer leur partition dans l’atteinte des objectifs du projet EWOH2.
Juliette MITONHOUN
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel