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Suite aux récentes déclarations de l’Honorable Rosine Soglo, lors du vote de recevabilité ou non du projet portant révision de la Constitution, plusieurs voix s’élèvent et exigent la clarification de ce dossier. Le Front national de lutte contre la corruption (Fonac) et bien d’autres institutions ont décidé de mener des investigations au Parlement et surtout d’écouter la doyenne d’âge Rosine Soglo.
Cette affirmation scandaleuse de l’ex première dame de la République à fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Les populations à divers niveaux exigent des institutions compétentes des investigations pour clarifier cette situation qui si elle était justifiée, remet en cause la crédibilité même de l’Assemblée nationale. Gustave Assah, président de Social-Watch était monté au créneau à ce propos et déclarait qu’il était indispensable d’écouter la doyenne d’âge de l’Assemblée Nationale pour savoir les fondements de ses récents aveux. Le peuple très déçu a besoin de savoir de qui les députés auraient reçu de l’argent, a quelle fin ces députés auraient-ils reçu de l’argent ? Où et quand auraient-ils été corrompus pour voter ? Les populations, les politiques, la société civile et d’autres corporations de la République estiment que cette situation est très préoccupante et qu’il n’est pas question de banaliser une telle information de la part d’une grande figure de notre Assemblée nationale. Le Fonac, selon son président Jean-Baptiste Elias s’est déjà saisi du dossier. Des institutions demandent déjà au ministre de la justice d’instruire le procureur de la République pour que des députés soient interpellés ou écoutés pour contribuer à la manifestation de la vérité. Malgré le fait que certains honorables ont automatiquement réagi, démenti et exigé par la suite des preuves au sujet de cette affirmation source de controverses et de colère au sein de l’hémicycle, des soupçons de fraudes et de corruptions dans le rang des députés persistent. En dehors du Fonac, donc Social Watch demande à l’ANLC (Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption) de se saisir aussi du dossier pour qu’en cas de culpabilité, les auteurs d’un tel acte soient punis afin que force reste à la loi et à la consolidation de la démocratie béninoise.
Charles-Salomon AGOSSA/LE GRAND MATIN
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