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Euloge R. GANDAHO/LE GRAND MATIN
Femmes béninoises, vous avez de la valeur, des compétences, de la qualité et de l’expérience. Vous avez donné la preuve de votre bonne moralité et capacité à mieux gérer les ressources de l’Etat, si on vous confiait des postes de responsabilité. Nombreux sont les Béninois qui doivent être de cet avis pour dire que les femmes, ici comme récemment en France, méritent d’être nommées ministres, Conseillers, DG de société ou à d’autres postes de responsabilité. Si dans les semaines, les mois à venir, le Président Talon, décidait de suivre l’exemple de son homologue Français Emmanuel Macron, en faisant appel à beaucoup de femmes au gouvernement, cela ne gênerait personne, ici au Bénin et cela ne donnerait lieu à des critiques ou des dénonciations dans la mesure ou les Béninois pour la plupart, ont toujours souhaité que les dirigeants fassent de plus en plus la promotion des femmes au sommet de l’Etat pour une rigueur et une bonne gestion des ressources du pays et par conséquent son développement. Ce plaidoyer n’est pas pour dire qu’il faut qu’il y ait forcément comme en France, moitié homme, moitié femme nommés au gouvernement. Ce n’est pas l’égalité entre homme et femme qui va forcément garantir une bonne gouvernance, c’est plutôt la bonne conscience, la volonté, les compétences, la probité, l’intégrité et la détermination à travailler dans l’efficacité pour réussir sa mission. Et si des femmes nommées à des postes de responsabilité ont cela à cœur, elles pourraient bien relever le défi. Le gouvernement actuel et son Chef, le Président Talon, ont certainement fait le constat et sont peut-être convaincus comme bien de Béninois, que le gâchis, les scandales financiers et autres pratiques indélicates ou indécentes, on en entend moins parler avec la gestion des femmes que celle des hommes. Ce n’est pas pour dire que le mal ne peut provenir que des hommes ou qu’il ne peut avoir une bonne gestion ou une bonne gouvernance que quand des postes de responsabilité sont confiés aux femmes ou quand elles sont au pouvoir. Toutefois, on doit reconnaître qu’elles ont, dans bien de cas, de la valeur, de la moralité, la conscience de mieux gérer et cela c’est une garantie pour la bonne performance de l’administration et une contribution au développement de la nation. Si elles sont nombreuses à être appelées au gouvernement en France, ce n’est pas un hasard. C’est grâce à leurs efforts et à leurs lutte quotidienne au plan social et politique pour occuper la place qui leur revient dans la société.
Les femmes béninoises, mieux que d’être à la traîne des hommes politiques, opportunistes et démagogues qui ne font que profiter d’elles pour se faire élire lors des élections, devront lutter davantage pour occuper la place qui leur revient dans la société. Elles font déjà beaucoup d’efforts à travers les activités des Ong, des Fondations, des Associations diverses pour le respect de leurs droits et la promotion des femmes. Il reste qu’elles poursuivent inlassablement cette noble bataille pour l’acquisition du pouvoir et sa gestion comme le font déjà si bien les hommes. C’est bien possible. Et si le pouvoir du Président Talon avait toujours besoin de nouvelles compétences pour faire face aux grands et nombreux défis qui attendent la nation, il pourrait bien appeler au gouvernement, des femmes, pour la réalisation des projets annoncés et la réussite du mandat présidentiel comme le souhaite, le Chef de l’Etat. Femmes béninoises, vous devez y croire et travailler pour gagner le pari dans une République qui prend un nouveau départ et dans laquelle vous devez cessez de jouer les seconds rôles ou cesser d’être passives face à la violation de vos droits.