Depuis son interpellation le 28 octobre, suite à la découverte de drogue dans l’un des conteneurs destiné à sa société, au port autonome de Cotonou, le Pdg du groupe Cajaf Comon Sa ne cesse de recevoir des soutiens de toutes parts.
Dans un communiqué de presse en date du 02 novembre 2016, le Groupe Gerddes-Afrique dénonce que les droits fondamentaux de l’inculpé ont été violés. C’ est pourquoi il demande, tout comme le député Nazaire Sado, sa libération pure et simple, en attendant la poursuite des enquêtes.
Le Conseil national du patronat du, dans un communiqué en date du 02 novembre signé par son Deuxième Vice-Président Régis Facia, réitère son soutien au président du patronat Sébastien Ajavon et demande aux citoyens de rester optimistes par rapport à cette affaire qui est aux mains de la justice.
Des soutiens à la libération d’Ajavon s’observent aussi bien dans le rang des syndicats des travailleurs, des personnalités politiques que de militants et sympathisants qui ne cessent de défiler à la brigade de gendarmerie de Cotonou où il est gardé à vue depuis vendredi.
Des mouvements de protestation contre la détention "arbitraire" du roi de la volaille congelée s’observent depuis quelques jours à Cotonou et dans d’autres localités du pays. Des pneus sont brûlés au niveau des carrefours et des troncs d’arbres, des branchages et des pierres sont utilisés pour bloquer les voies en signe de protestation. Certains manifestants affichent des pancartes et des banderoles avec des messages "Libérez Ajavon" et en scandant des slogans hostiles au chef de l’Etat.
Face à la situation, les forces de défense et de sécurité sont mises en alerte. Des véhicules blindés sont déployés dans certaines zones stratégiques pour parer à toute éventualité.
Ce qui est sûr, plus la détention de Sébastien Ajavon sera prorogée, plus la tension sera vive.
Par Ignace FANOU