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Une dizaine de prisonniers dont un jeune Marocain, condamnés à mort par les séparatistes pro-russes de Donetsk, viennent d’être libérés par la Russie grâce à une médiation du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Cette libération a été possible grâce aux relations excellentes qui lient la famille royale saoudienne à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le jeune Maroco-Ukrainien Brahim Saâdoun fait partie des dix prisonniers libérés, grâce à la médiation du prince héritier du Royaume Mohammed bin Salman, selon le Ministère saoudien des Affaires étrangères.
Cette libération a été menée dans le cadre d’un échange entre la Russie et l’Ukraine, d’après l’agence de presse saoudienne (SPA).
L’intervention du Prince Héritier saoudien Mohamed Ben Salmane, qui a conduit à la libération des prisonniers de différentes nationalités, a été rendue possible grâce aux relations excellentes qui lient la famille royale saoudienne à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Les personnes libérées sont des ressortissants du Maroc, des États-Unis d’Amérique, du Royaume-Uni, de la Suède et de la Croatie.
Après leur libération, ils ont été accueillis par les autorités d’Arabie saoudite, qui se chargeront de faciliter leur rapatriement vers leur pays d’origine.
Le Marocain Saadoun a été condamné, jeudi 9 juin 2022, à l’issue d’un procès expéditif, par la Cour suprême de la République populaire autoproclamée de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, au même titre que deux Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner.
Il lui est reproché d’avoir combattu aux côtés de l’armée ukrainienne en qualité de mercenaire.
Brahim Saadoun a été interpelé, le 12 mars 2022 à Marioupol (Donestk), alors qu’il portait l’uniforme de l’armée de l’Etat ukrainien, en tant que membre d’une unité de la marine de ce pays.
Mariée à une Ukrainienne, il s’était engagé dans la marine ukrainienne avant le conflit et a été envoyé sur le théâtre des opérations pour combattre les Russes.
Brahim Saadoune, naturalisé ukrainien en 2020, s’était installé en Ukraine en 2017 pour y poursuivre des études à l’université d’aéronautique et de sciences aérospatiales de Kiev qu’il n’a pas achevées.
Sa libération est un ouf de soulagement pour sa famille et les autorités du Royaume.