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A mesure que s’approche la date du début des déguerpissements des espaces publics, deux remarques peuvent être faites au niveau des populations. D’un côté , il y a ceux qui entendent se conformer à la loi et de l’autre côté , il y a des durs d’oreilles.
Le 02 janvier 2017, sauf surprise de dernière minute, débuteront les opérations de déguerpissements des espaces publics. Encore donc 56 jours, et ce sera le début des casses pour libérer ces lieux barrés pour le moment de croix rouge ou verte. Mais en attendant ce jour fatidique, on remarque deux attitudes au sein des populations concernées. Primo, certains ont entrepris de se conformer à la loi en dégageant les lieux indiqués ; ceci, soit en cassant ou en démolissant baraques, puisards, toilettes, cafeteria ; soit en enlevant objets ou matériaux divers tels que les étalages, les ateliers, les garages des trottoirs, des devantures ou des endroits publics. Merci à eux car un adage dit que " la loi, c’est la loi même si elle est dure " et un autre de stipuler "exécution avant réclamation".
Secundo, enfin, il y a ceux qu’on peut appeler avec raison les durs d’oreilles puisqu’au jour d’aujourd’hui, ils ne se sont pas exécutés. Ils attendent à les entendre soit les derniers jours, soit un report de la date butoir et soit un oubli desdites opérations. Ce qui est malheureux pour eux car de sources sûres, le ministère du cadre de vie et du développement durable n’entend pas reculer ni reporter le travail à faire pour assainir également nos villes ou localités. A BON ENTENDEUR....
Par René Adéniyi
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