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Il ne faut pas être jurisconsulte pour se rendre à l’évidence de ce que la trouille gagne le rang des anti-Zinsou depuis l’annonce du K.O. Depuis lors, ils concoctent de malins plans pour avancer la date des élections, comme si le report de l’échéance pouvait faire éviter le K.O. Erreur ! Tant que la mine du mouton n’empêche pas la Tabaski d’avoir lieu, les manigance des candidats d’en face ne feront que confirmer le KO.
De plus en plus, les langues se délient au sein du landerneau politique national. Ce qui fait le buzz est que le K.O pointe progressivement son nez, de manière irréversible. En effet, il a fallu que quelques articles de presse évoquent la possibilité du K.O pour que les passions se déchainent de toutes parts. Au départ, l’on croyait que c’était de l’art pour l’art, de la littérature de pure beauté formelle. Il a suffi que les chiffres, les statistiques soient mises sur la place publique pour que la trouille gagne les rangs des anti-Zinsou. Et déjà les manœuvres dilatoires pour hypothéquer le processus se font voir à travers des déclarations de certains mentors de notre classe politique.
La semaine écoulée, l’on a eu de la peine à écouter les propos de l’Honorable Sacca Lafia demandant un report du scrutin lors d’une conférence de presse, alors que visiblement toutes les mesures sont prises pour faire tenir les échéances le 28 février prochain. Du moins, nous a –t-on signalé du côté du COS-LEPI. A entendre les responsables du COS-LEPI, ce qui bloquait, naguère, les travaux du Cos-Lépi, c’est le nerf de la guerre. Or le gouvernement, à travers le ministère des finances a pleinement joué sa partition en mettant ce qu’il faut à la disposition du COS-Lépi pour la distribution effective des cartes d’électeurs avant l’échéance du 28 février 2016.
Aussi paradoxalement que cela puisse paraitre, certains responsables de partis, avec comme porte-parole Sacca Lafia, ont débarqué au Cos-Lépi pour s’enquérir du niveau d’avancement des travaux en vue de la distribution des cartes d’électeurs sur toute l’étendue du territoire. A part quelques ratés qui n’avaient aucune incidence grave sur le déroulement normal des choses, la délégation a même délivré un satisfecit aux membres du Cos-Lépi pour le gigantesque travail abattu.
On ne sait pas ce qui s’est passé pour que, quelques heures après, ces mêmes personnes se retrouvent encore quelque part dans une conférence de presse pour estimer que rien n’évolue, il y a opacité dans la gestion de la distribution et toutes sortes de machinations imaginaires pour enfin demander le report de l’élection.
En optant pour une telle démarche, il est aisé que ceux-ci aident ainsi le candidat Zinsou à mieux se préparer pour avoir un KO plus confortable. De plus, la dénonciation d’irrégularités imaginaires par l’ex militante Fcbe, Hélène Aholou Kèkè qui, en 2011 s’insurgeait contre les candidats qui demandaient un report, martyrise les membres du COS LEPI qui en sortiront grandis quand on constatera que ce n’était que de la machination pour gagner du temps. Ainsi, quelque soit la date à laquelle se passeront les élections, le KO aura lieu.
Comme il est aisé de le constater, des mains habiles cachées activent dans l’ombre la ficelle du report de peur de subir le revers de la grande mobilisation autour du candidat Zinsou. Même le dernier des Béninois sait que rien, absolument rien, ne peut plus empêcher la machine Zinsou de remporter les élections, dès le premier tour. Et pour cette raison, ça court dans tous les sens ; on imagine toutes sortes de scénario pour empêcher le sacre (le massacre) d’avoir lieu. Mais, le peuple est mature, sait où se trouve ses intérêts et saura déjouer ces manœuvres dilatoires qui enfonceront le pays dans l’incertitude.
N’oublions pas que, depuis lors, certains candidats en mal de repères et de popularité ont commencé par évoquer le paradigme de transition au Bénin pour remettre les élections à plus tard. Ces candidats sont donc à la recherche d’opportunités pour bloquer les élections. Leur objectif est de convoquer une conférence nationale à l’issue de laquelle un gouvernement provisoire sera mis sur pied. C’est à ce schéma qu’ils veulent conduire subrepticement le pays en parlant de report. Alors que dans le fond, rien de sérieux ne le justifie.