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Les lauréats des concours à polémique, organisés par le gouvernement défunt de l’ancien Président Boni Yayi, crient au secours sur tous les toits, depuis la décision du conseil des ministres de Talon, de suspendre le verdict desdits concours. Mais au regard du discours que tiennent ces derniers, et des interventions des principaux acteurs de cette machination, on peut dire que les lauréats sont téléguidés ou manipulés.
Hier, jeudi 14 avril, plusieurs citoyens identifiés comme des lauréats des derniers concours suspendus par le gouvernement du Président Patrice Talon, ont organisé un sit-in devant la présidence de la République. Ces derniers ont exigé de rencontrer le Président de la République pour exposer leurs doléances. Tout, porte à croire que cette initiative des lauréats et bien d’autres actions, sont l’œuvre d’individus tapis dans l’ombre. Des députés, des maires et surtouts des anciens Ministres du régime défunt, redoublent d’ardeur et financent les initiatives de ces individus recrutés dans des conditions douteuses. L’ancien Ministre de la fonction publique, sous lequel la fraude a été orchestrée au cours de ces concours, a dans une interview accordée à une chaine de radio, félicité les lauréats pour leur sit-in. Il les a encouragés à aller loin pour faire pression sur le gouvernement afin d’obtenir la validation de ces concours entachés d’irrégularités. Rappelons que ces concours avaient été dénoncés par les organisations syndicales sous le mandat de Boni Yayi. Ces concours avaient créé la polémique, certains accusant les organisateurs d’avoir favorisé des candidats de certaines régions au détriment d’autres. Selon les indiscrétions, des députés seraient entrain de commettre un conseil d’avocats au profit de ces lauréats, bien sûr, en sous couvert, pour faire passer la pilule amère. Ils tiennent à faire entrer leurs proches dans les corps de la douane, du trésor, des impôts etc.… A en croire les manifestants hier, devant la Présidence de la République, ils sont confiants, et rassurent qu’ils auront les moyens financiers nécessaires pour faire pression sur les membres de la Cour suprême qui vont décider du sort final. Vivement que le gouvernement fasse ses enquêtes et que les responsabilités soient situées en cas de fraudes. C’est cela aussi le nouveau départ.
Armel VIDEGNON/Le Grand Matin
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