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Au Bénin , quand on parle de cybercafés à certains, ils parlent immédiatement de voyous , de délinquants ou de bandits. Ils n’ont pas tort puisque dans grand nombre de ces cybers, on y trouve un peu de tout.
Barack Godonou
Tous les jours que les cybers cafés sont ouverts , il y a du monde. Mais il y a du monde fou les week-end et les jours fériés. Justement ce lundi de Pentecôte , nous avions parcouru un certain nombre de ces cybers parce que comme c’est le cas souvent, la connexion est lente où il n’y a pas assez d’ordinateurs libres pour travailler. A tout ceci , il faut ajouter l’arrogance ou le manque de courtoisie de certains serveurs ou propriétaires de cybers. De manière générale, élèves et mêmes des écoliers côtoient tout un monde fait de voyous , de délinquants ou de bandits , de fainéants. Pour le savoir, c’est très facile. Il y a le sac d’école , le français approximatif, le visage jeune, l’accoutrement avec le pantalon baissé, la coiffure peu recommandable, la langue anglaise et le copinage sur les chaises et le chahut. Le reste, il faut attendre 23 heures jusqu’à deux heures du matin pour voir à l’oeuvre certains individus au regard louche avec des attitudes de méfiance vis-à vis d’autrui. Dans l’ensemble, il faut ajouter que la plupart des cybers cafés au Bénin en général et à Cotonou en particulier , ne sont pas climatisés ou ventilés même si en l’air sont suspendus des brasseurs. Pour finir, l’image de cet élève , le cahier rempli de photos de beautés féminines , sûrement des camarades de classe ou des filles dévergondées du coin , transpire en travaillant sur Facebook. Je le regarde furtivement avant de m’en aller ...
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