La rencontre Gouvernement-Syndicat a débuté cet après-midi à l’info sec de Cotonou. Mais a peine entam cette rencontre a tête reportée. Et pour cause, Pascal Todjinou et les siens ne veulent pas voir l’UNSTB prendre part aux assises. Ils estiment que que cette centrale n’est pas en grèves. Et par conséquent, elle est disqualifiée pour prendre part au débats .
Lire en intégralité la déclaration des uns et des autres après cette rencontre
www.24haubenin.info ; L’information en temps réel
Paul Essè Iko, Sg/Cstb
« Il faut régler immédiatement un préalable. Il y en a qui nous ont combattu tout le temps et qui n’étaient pas d’accord. Nous les voyons à nos côtés-là. Nous ne pouvons pas négocier en leur présence. Si vous lui donnez la parole pour placer une seule virgule, on va partir. »
Pascal Todjinou, Sg/Cgtb
« C’est nous qui avons envoyé les motions de grève. Et on ne peut pas comprendre que celui n’a pas envoyé de motion et qui passe tout son temps, avec les moyens de l’Etat, à déblatérer sur les centrales et confédérations syndicales, vienne encore à la même table de négociations que nous. Quelqu’un qui a vu du sang humain sur le corps et qui trouve que c’est du sang d’un bœuf, d’un mouton, d’un chien. Je ne sais pas comment on a conservé pour l’amener à la Bourse du travail pour verser ça sur le corps. Et vous invitez celui-là. Mais c’est une très grande moquerie pour nous aussi. »
Dieudonné Lokossou, Sg/Csa-Bénin
« Il est du côté du gouvernement. Si vous voulez, vous allez le mettre à votre côté. Il va rester sur votre banc. Mais il n’est plus digne de s’asseoir à nos côtés. »
Noël Chadaré, Sg/Cosi-Bénin
« Je crois qu’il ne faut pas en rajouter. Le mercure est déjà très haut. Et il faut éviter que ça explose. Je crois que le camarade de l’Unstb doit partir de la salle parce qu’il n’est pas signataire de la motion de grève. On ne peut pas cohabiter avec lui pour discuter des problèmes des travailleurs. »
Emmanuel Zounon, Sg/Unstb
« Je ne suis pas prêt à sacrifier la terre pour conserver les cheveux »
Martial Sounton, ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé du dialogue social
« Nous allons à tête reposée analyser pour revoir ce qu’il faut faire pour relancer les parties en vue de la reprise du dialogue. Dans tous les cas, ceux qui refusent de sortir ont été invités. Ceux qui ont demandé que les autres sortent, ont été invités. Pour cette séance, on n’a pas le choix, il faut que les deux parties s’entendent pour que nous puissions poursuivre. Mais le gouvernement est toujours ouvert »
Joseph Gnonlonfoun, Médiateur de la République
« Nous avons suspendu les travaux sine die… Toute négociation commence toujours à petite vitesse. Quand on va à grande vitesse. On se casse la tête. Nous ne voulons pas nous casser la tête. »
www.24haubenin.info ; L’information en temps réel
www.24haubenin.bj ; L'information en temps réel
4 février 2014 par Judicaël ZOHOUN