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Le Directeur des opérations au sein du cabinet de l’Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT), Boniface Chacran a donné un point de presse dans la journée de ce dimanche 02 août 2015 pour fustiger l’attitude de la CENA face à l’imbroglio qu’elle a créé en proclamant délibérément des résultats biaisés du scrutin du 28 juin dernier. Aux côtés de l’honorable Affo Obboh Ahmed Tidjani et d’autres responsables ABT de la commune de Bassila, Boniface Chacran est revenu sur l’installation manu militari du conseil communal de la localité, installation controversée qui ne s’est pas faite sans l’emprisonnement des militants ABT dont certains sont toujours en détention du fait de leur militantisme.
Voici l’essentiel de ce qu’il a déclaré ce dimanche
« Notre commune est le théâtre d’une attraction particulière ces derniers jours, vous savez qu’il y a une bataille qui se mène entre nos frères de l’alliance FCBE et nous même Alliance ABT. En effet, les élections communales municipales et locales ont eu lieu le 28 juin 2015. Au lendemain de cette élection particulière pour l’arrondissement de Manigri, nous avons eu un point de presse au cours duquel nous avons décrit les conditions dans lesquelles la campagne a eu lieu le dernier jour, mais aussi et surtout les conditions dans les lesquelles ces élections ont eu lieu. En définitive au soir du dimanche 28 juin, l’Alliance ABT a été reconnue comme alliance victorieuse et compte tenu de la situation avant les élections et après les élections, nous avons donc cru venir ici à Cotonou à notre siège pour rappeler à l’opinion publique nationale et internationale que les élections ont eu lieu mais dans des conditions particulières. Contre vents et marrées, l’Alliance ABT est sortie victorieuse et nous avons supplié la communauté nationale et internationale de nous aider à sécuriser nos votes.
Quelques jours plus tard, nos amis, nos frères des Forces Cauris pour un Bénin Emergent ont également organisé un point de presse. Je ne vais pas revenir sur les détails de ce point de presse mais je retiens quand même quelque chose. Dans leur réplique, ils se posaient la question de savoir pourquoi nous invitions la communauté nationale à sécuriser nos votes, qu’il fallait tout simplement attendre les résultats de la CENA. Aujourd’hui, il est clair qu’ils savaient sur quoi ils comptaient puisqu’en définitive ils ont gagné ces élections à la CENA.
Les résultats qu’ils n’ont pas réussi à gagner sur le terrain ils les ont gagnés à la CENA, puisque figurez-vous, nous sommes dans l’arrondissement de Manigri où quatre sièges étaient en compétition. Ce qui a été appliqué jusqu’ici dans tous les 546 arrondissements du Bénin, c’était la règle de la majorité absolue. Mais à Manigri, on s’étonne que ayant 04 sièges, on puisse estimer que chaque camp a eu deux sièges chacun. Cela ne se comprend pas puisque dans l’arrondissement de Pénessoulou, toujours dans la même commune de Bassila, les Forces Cauris pour un Bénin Emergent ont dépassé l’Alliance ABT de 37 voix. Ils ont ramassé trois sièges et l’Alliance ABT a eu un siège. A Manigri où l’Alliance ABT avait réuni 153 voix de plus que les FCBE, on ne peut pas comprendre que notre Alliance ait deux sièges contre deux sièges pour les FCBE.
Nous sommes surpris et nous avons cherché à comprendre les raisons pour lesquelles il en a été ainsi. Nous sommes allés à la CENA qui nous a dit de la saisir par écrit. Ce que nous avons fait le même jour après la proclamation des résultats. Je ne vais plus revenir là-dessus puisque dans le fichier qui vous a été remis, à la suite de la proclamation des résultats, vous verrez bien qu’il a été attribué a l’Alliance ABT dans l’arrondissement de Manigri trois sièges contre un siège a l’Alliance FCBE. Mais dans la proclamation lue par les responsables de la CENA, on a attribué deux sièges à l’Alliance ABT et deux sièges à l’alliance FCBE. C’est quand même surprenant et nous n’avons pas compris cette marge. Nous avons écrit à la CENA et je peux vous dire que jusqu’à l’heure où je vous parle, la CENA na pas pu répondre à notre correspondance.
Convaincu désormais qu’il ne s’agit pas d’une erreur matérielle comme nous le croyions, ce qui est d’ailleurs attesté par eux mêmes, on s’est rendu compte que c’était vraiment un véritable complot qui était ourdi contre notre Alliance, de manière à permettre aux Forces Cauris pour un Bénin Emergent de disposer de la majorité pour pouvoir contrôler la mairie. Fort de cela, nous avons saisi la Cour suprême sur ce cas précis et sur d’autres cas d’ailleurs. Mais aussi nous avons écrit à la Cour suprême, pour lui demander de faire surseoir a l’installation du conseil communal de Bassila pour, d’une part, permettre la rectification de cette erreur matérielle si c’en était une, et d’autre part, permettre à la Cour elle-même de vider le contentieux dans le cas contraire. Pour le moment la Cour ne nous a pas répondu. Nous savons qu’ils sont en ce moment très occupés. Nous attendons que la Cour nous réponde.
Dans tous les cas, c’est dans ces conditions qu’il a été décidé d’installer les conseils communaux sur toute l’étendue du territoire national. Comme vous le constatez, les militants ABT s’étant retrouvés avec deux résultats sous les bras, un résultat qui les donne vainqueurs et un résultat qui donne à nos adversaires la victoire, on ne pouvait pas comprendre comment on pouvait installer le conseil communal de Bassila. Donc devant cette situation, nous avons compris et les militants ne se retrouvent pas du tout. Alors que le préfet avait convoqué le conseil communal pour son installation le lundi dernier, les militants se sont opposés à cette installation. Ils ne se sont pas véritablement opposés puisqu’en définitive, ils voulaient qu’on vienne leur expliquer comment le résultat définitif va être appliqué. Il faut reconnaitre qu’ils ont manifesté brillamment mais pacifiquement, puisque ce jour là, tout s’est bien passé. Ils étaient d’ailleurs les seuls conseillers à rester dans la salle de la matinée jusqu’au soir, pour s’entendre dire que la séance était reportée. Cette séance a été reportée pour le mercredi suivant, et là encore, nos militants ont dû attendre pendant longtemps.
Le président ne s’est pas présenté. Ils ont continué de manifester bruyamment et je le répète encore, pacifiquement. Ce jour-là, il a fallu attendre encore longtemps pour se faire dire que la séance était reportée pour le jeudi. Je rappelle que ces reports n’ont jamais été suivis de quoi que ce soit, ils n’ont pas été expliqués à qui que ce soit. C’étaient donc des reports sans objets. Rappelons au passage que pendant que nos militants manifestaient, les forces de l’ordre sont intervenues mais tout s’était bien passé. Je disais que le préfet était décidé à installer vaille que vaille le conseil communal. Il a invité certains de nos conseillers a Natitingou auxquels il a notifié qu’il va installer le conseil. Convaincus donc de ce qu’il y a un véritable coup de force qui s’organise, nos militants ont pris d’assaut la mairie dans la nuit du mercredi au jeudi. Ils se sont installés dans la cour de la mairie quand, à 2h du matin, les troupes venant d’où on ne sait, se sont pointées à la mairie les ont dispersés a coup de gaz lacrymogène. Il y a eu des blessés, leurs motos ont étés saccagées, eux-mêmes ont fait l’objet de bastonnade de toutes sortes. Ils ont eu la vie sauve grâce à la fuite. Certains d’entre eux ont étés retenus à la brigade pendant que d’autres ont été déportés à la brigade territoriale de Djougou. A ce jour, nous ne savons pas quel est le sort qui leur ait réservé. Je rappelle auparavant qu’à la veille même de ces élections, nos militants avaient été poignardés.
La presse a fait longuement échos de cette situation. Ceux qui les ont poignardés ont été envoyés à la prison, jugés et simplement relâchés. En face de cela, il y a des hommes qui ont été pris sur le prétexte qu’ils étaient des étrangers. Je n’en sais rien puisqu’ils détenaient la carte d’électeur. Cela suppose pour moi que c’est des Béninois. Ils ont été pris et la justice a conclu que ce qu’on reprochait à ces personnes était fondé. On les a condamnés à 06 mois d’emprisonnement ferme. Ce rappel était, pour mon point de vue, nécessaire pour qu’on comprenne comment cela fonctionne. Pour revenir à l’installation, je disais que cette nuit nos militants ont été renvoyés à coups de gaz lacrymogène. Ils ont été molestés, leurs motos saccagées et envoyées à des destinations inconnues. Le plus grave c’est que le lendemain à 05h du matin toutes les issues pouvant mener au chef lieu de la commune ont été bloquées. Personne ne pouvait entrer dans le chef lieu, personne ne pouvait en ressortir. Même les paysans qui allaient à leur ferme ont été sommés. C’est dans ces conditions qu’à 10h04 minutes, le secrétaire administratif de la commune de Bassila a porté à l’un de nos élus qui réside au chef lieu de la commune, des messages radio dont un message dit original et les autres des photocopies. Ce message convoque donc les conseillers pour l’installation qui doit avoir lieu à 9 heures. Ce qui était prévu pour 9 heures, c’est à 10heures 04 qu’on nous a distribué les invitations. J’ai dit que les issues étaient bloquées par des militaires. Certains de nos conseillers se trouvaient à 5 km, d’autres à 10 km, d’autres à 40km et d’autres à 60km. Les voies étant complètement bouclées. Le conseiller qui a été rencontré a avoué que c’était difficile pour lui de joindre les conseillers à cette heure là, surtout que, d’une part, l’invitation est parvenue tardivement, et, d’autre part, que les voies d’accès avaient été bouclées. Cela veut dire que même les conseillers qui étaient loin, ne pouvaient pas accéder au chef lieu de la commune. C’est dans ces conditions que le préfet, escorté lui aussi d’une force lourdement armée, est venu à Bassila pour, dit-on, installer le conseil communal de Bassila. Aux dernières nouvelles, le préfet aurait réussi à installer ce conseil en l’absence des conseillers de l’Alliance ABT. Voilà donc les informations qui sont à notre disposition et que nous avons voulu porter à la connaissance de l’opinion publique nationale. J’ai toujours coutume de prendre à témoin cette opinion nationale parce que cela permet de comprendre ce qui se passe. Au regard de tout ce que je viens de dire, les militants ABT de la commune de Bassila, se surprennent de ce qui se passe. Ils rendent responsables les responsables de la Céna qui, à notre avis, n’ont pas fait le travail comme cela se doit. Si c’était une erreur matérielle, je pensent que la CENA pouvait régler cette erreur. Mais les faits révèlent qu’en réalité, si c’était même une erreur matérielle délibérée, il fallait permettre à un camp qui est minoritaire de s’arroger de majorité et de pouvoir diriger la commune.
Le plus grave, c’est qu’on le fait de cette manière pour installer le conseil communal afin d’élire un maire qui n’est pas du camp majoritaire. Nous dénonçons cela et nous pensons que ce qui se fait actuellement, les violences qu’on enregistre à Bassila, nos militants qui sont objets de difficultés de toutes sortes, que ce soit à la CENA en premier lieu, il faut attribuer cette responsabilité. Or, le président de la CENA nous a habitués à dire que les élections ne se gagnent pas à la Céna mais sur le terrain. C’est quand même un paradoxe que nous voulons dénoncer.
Deuxièmement, nous voulons prier monsieur le président de la Cour suprême et les magistrats de haut niveau qui sont à la Cour suprême dont nous reconnaissons parfaitement l’éthique et le professionnalisme, de bien vouloir se prononcer sur le cas de Bassila afin de nous dire entre les listes FCBE et ABT, la liste victorieuse. Notre intention n’est nullement de faire pression sur cette haute institution. Seulement, s’il est possible d’accélérer les travaux, les populations de Bassila en seront satisfaites parce que délivrées de ce qui se passe en ce moment ci. Dans tous les cas, les militants ABT sont prêts à se soumettre à la décision de la haute institution. Que ce soit nous qui gagnons, que ce soit les autres, dès que la Cour suprême nous dira que c’est tel camp qui a gagné, les militants ABT sont prêts à se soumettre à la Cour suprême, la haute institution, par ailleurs. A nos frères militants FCBE, les militants ABT voudraient rappeler ce qui suit. En 2008, nous nous sommes mis ensemble, toute force confondue, pour nous mettre sur une seule liste, la liste FCBE pour aller aux élections communales, municipales et locales. L’objectif visé était que nous puissions rester ensemble, voir dans la même direction et pouvoir réfléchir pour impulser un grand développement à notre commune. D’autant que nous sortions en ce moment là, d’une situation de crise. Souvenez-vous que les militants avaient vus leurs biens cassés, leurs maisons cassées, leurs vies en danger. La situation était aussi tendue et pour régler cette question, nous avons décidé de nous mettre ensemble. Qu’il vous souvienne également qu’à cette occasion, lorsque le conseil est installé, on a tout fait pour mettre les gens qui sont proches, les FCBE et on a rangé les autres de côté. Ainsi, vous nos frères et sœurs, vous aviez en ce moment, pendant sept ans durant, dirigé la commune de façon solitaire. Vous avez usé et abusé du pouvoir sans aucune réaction. Parce que nous sommes légalistes. Nous savons que c’est quelque chose qui va finir un jour. Parce que à Manigri nous avons rassemblé 153 points de plus que les FCBE. Sur l’étendue de la commune nous avons réuni 15.000 voix et vous n’en avez que 13.000 et vous tenez coûte que coûte à nous diriger.
Une minorité vient donc diriger une majorité. Je voudrais donc dire que ce comportement n’est pas intéressant. Nous sommes les enfants de la même localité et nous devons pouvoir nous comprendre. Après 7 ans d’exercice de pouvoir, nos populations ont estimé que le moment est venu de changer d’épaule à leur fusil. Il est clair que si vous aviez bien géré, nous ne serions pas dans la situation actuelle. Vous nous auriez largement dépassés et il n’y aurait aucune contestation. Cela veut die que les populations ont compris que la manière dont vous les gérez n’est pas bonne, et nous aussi. Mais au delà de tout, ce que nous recherchons c’est que nous puissions nous asseoir, parler, discuter afin de trouver des solutions au développement de notre commune qui est notre fierté à tous. Nous voulons vous dire qu’il est inutile vous acceptiez qu’on mette dans vos mains des allumettes pour brûler notre maison commune. Car, ce qui se passe dépasse le petit cadre de notre localité. Peut-être que vous ne le comprenez pas mais je vous le dis. Il n’est pas trop tard pour bien faire. Ne prenons pas notre commune. Les militants ABT sont connus comme des militants pacifiques. Je ne veux pas revenir sur des faits vraiment graves, car je sais que le linge sale se lave en famille. Il ne sert donc à rien d’accepter qu’on mette ces allumettes dans vos mains pour brûler cette maison qui nous est tous chère. Ceux qui vous commandent cela ont d’autres visées. Arrêtons donc de vendre notre maison commune pour des intérêts égoïstes et personnels. Il est encore temps d’écouter la voix de la majorité, il est temps de revenir au bercail, il est grand temps de revenir parler pour que nous puissions savoir comment nous dirigeons notre commune.
A l’autorité de tutelle, monsieur le préfet.
Les manifestants ABT de la commune de Bassila comprennent vos difficultés. Il est vrai que vous êtes un exécutant. Mais soyez un exécutant éclairé, respectez les règles de votre fonction et sachez que les casseurs ne sont pas toujours les payeurs. Tous les actes que vous posez aujourd’hui peuvent vous rattraper et il n’y aura personne pour vous défendre. Vous n’aurez en ce moment là que vos yeux pour pleurer. Réfléchissez bien avant d’agir.
Au député Affo Obboh Ahmed Tidjani,
Les militants ABT comprennent très bien les raisons pour lesquelles vous êtes objet de tant de persécutions. Vous ne faites que défendre la vérité, la justice, vous êtes à la recherche de la paix. Vous êtes un apôtre de la paix et s’il y a quelque héritage que nos pères nous ont légué, c’est justement la recherche de la justice et de la paix. Vous êtes donc sur le bon chemin, seul Dieu saura vous récompenser. N’ayez donc crainte. Les militants ABT de la commune de Bassila vous savent gré de tout ce que vous faites pour le développement de cette localité.
Je voudrais également dire à monsieur le président de l’Alliance pour un Bénin Triomphant, monsieur Abdoulaye Bio Tchané que les militants ABT de la commune de Bassila admirent votre sérénité, votre calme et votre patience en dépit de toutes las cabales dont vous êtes victimes depuis des années. Je vous invite au courage. Ils sont convaincus que rien ne pourra empêcher l’accomplissement de l’œuvre de Dieu dans la vie d’un être humain. Monsieur le président, gardez donc la sérénité.
A vous mes frères ici présents. Je voudrais dire que nous sommes obligés de léguer les vertus que nous ont laissées nos parents, à savoir, la vérité, la justice et la paix. Nous sommes une communauté où vivent plus d’une dizaine d’ethnies, où l’on parle plus d’une dizaine de langues. Mais nous vivons de façon harmonieuse et tout ce qui nous permet de vivre de la sorte, c’est la recherche de la paix, de l’unité et de la justice. Nous avons à notre tour le devoir de transmettre à nos enfants, nos frères et nos sœurs ces vertus que sont la justice et la vérité et rien ne va nous empêcher dans la recherche de ces valeurs essentielles. C’est vrai que pour cela on peut être objet de persécution de toutes sortes. On pourrait, comme les rumeurs en font état actuellement, prendre certains d’entre nous et nous cacher, de manière à permettre de régner sans difficulté. Mais dans tous les cas, il faut bien que nous gardions les valeurs que nous ont léguées nos parents.
Son excellence le président de la République.
Les militants ABT de la commune de Bassila vous reconnaissent comme leur chef, leur président. Ils sont soumis à vous. Ils sont militants mais disciplinés. Ne vous laissez pas distraire par ceux qui sont autour de vous, qui tentent de présenter les cadres militants de la commune de Bassila, qui ne partagent pas le même point de vue que les autres, comme des rebelles. Nous sommes très bien éduqués monsieur le président et nous savons que vous êtes l’autorité suprême de ce pays. Nous sommes soumis à vous. En retour, nous attendons de vous, monsieur le président de la République, que vous nous traitiez comme les autres citoyens. Que vous cherchiez monsieur le président à assurer notre protection, notre sécurité. Au-delà de tout, monsieur le président de la République, nous voudrions que vos oreilles soient davantage ouvertes. Que vous regardiez plus autour de vous et vous comprendrez qu’aucun cadre de Manigri n’est à la recherche d’un mal contre vous. Ceux qui le font sont avec vous. Ceux qui vous précipitent dans un certain nombre de décisions contre les autres sont avec vous. Il vous appartient de regarder attentivement, monsieur le président de la République, pour que vous puissiez vous en convaincre. Dans tous les cas, nous sommes des citoyens sous votre haute responsabilité.