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Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore YAYI LADEKAN a visité mardi 06 décembre 2022, la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ). La main d’œuvre qualifiée, une préoccupation importante dans la mise en œuvre du vaste projet d’industrialisation du gouvernement béninois était au cœur des échanges avec les responsables de la Société des investissements et de la promotion de l’industrie (SIPI-BENIN) et de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx).
Au-delà de toutes les conditions favorables qu’offre la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè aux investisseurs, la main d’œuvre qualifiée demeure une préoccupation importante. Les directeurs généraux de la SIPI-BENIN et de l’APIEx ont abordé la question mardi 06 décembre 2022 au cours d’une visite des acteurs en charge de l’enseignement supérieur au Bénin.
Eléonore YAYI LADEKAN a loué la démarche des directeurs généraux de la SIPI-BENIN et de l’APIEx qui consiste à montrer à tous, ce qui se fait dans la zone industrielle. Dans l’ignorance, on peut mal faire les choses, a-t-elle observé. L’objectif de la visite à l’en croire, est de s’inspirer des expériences réussies et de voir en quoi les universitaires peuvent, dit-elle, « prendre action ». « Les hauts responsables des universités sont avec nous parce qu’ils souhaitent s’inspirer des réussites de cette zone, qui deviennent des sources de motivation dans la sélection des formations que nous avons dans nos universités, dans l’orientation que nous donnons à nos jeunes aujourd’hui », a confié le ministre de l’enseignement supérieur sidérée par l’organisation mise en place par la SIPI-BENIN pour l’exploitation de la GDIZ. « Tout cela est très motivant pour nous autres qui sommes appelés à former les ressources humaines de qualité, pour comprendre d’abord comment les problèmes de développement se posent, et voir comment y apporter des solutions », a-t-elle ajouté évoquant le cadre de d’échanges qui va être mis en place afin d’accélérer la collaboration entre les deux entités.
La GDIZ, un champ d’application pour les apprenants
Exprimant les ambitions de formation de la GDIZ, le directeur général de la SIPI-BENIN souligne que la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè sera « un champ d’application » des formations que les étudiants reçoivent dans les universités. « Nous voulons travailler avec nos universités pour pouvoir former les uns aux métiers du textile, […] les plombiers, les électro techniciens, les ingénieurs en génie civil, etc », a confié Létondji BEHETON. Ce faisant, la GDIZ devient selon lui « un champ d’application de ce qu’on apprend dans les universités » ; et le cadre de concertation qui va être mis en place permettra d’y parvenir.
La visite du ministre de l’enseignement supérieur selon le directeur général de l’APIEx, est très importante. L’une des préoccupations des industriels qui désirent s’installer à la GDIZ selon Laurent GANGBES, est celle de la main d’œuvre qualifiée. « Si nous voulons que la zone soit un succès, nous devons associer l’université, l’ensemble du corps enseignant de développement des compétences nécessaires aux industriels qui s’installent dans notre zone. C’est une question de survie aussi bien pour la zone que pour l’université », a-t-il souligné avant d’informer qu’un dispositif sera mis en place pour permettre aux deux entités, de travailler dans de bonnes conditions. « Nous ne pouvons pas réussir la transformation structurelle de notre économie si nous n’associons pas ceux qui ont en charge de former nos jeunes », a fait observer Laurent GANGBES.
Pour cette visite, le ministre de l’enseignement supérieur était accompagné des membres de son cabinet, des recteurs et vice-recteurs d’universités, ainsi que des enseignants du supérieur.
F. A. A.
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