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Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Mathieu Kérékou en avait donné la preuve de 1996 à 2006 en faisant en 1998 ce qu’il a qualifié du meilleur gouvernement béninois depuis l’indépendance. Depuis, le débat a volé très bas, mais Sébastien Ajavon incarne désormais cette forme de gouvernance par la confiance et le contrôle.
Rassembler des personnalités de toute l’étendue du territoire national pour construire un seul Bénin. Mathieu Kérékou a réussi durant 28 ans à faire taire le régionalisme et à mettre les compétences utiles au service de ses ambitions. Beaucoup de Béninois regrettent aujourd’hui l’absence d’idéologie, de normes, de sens patriotique. Sébastien Ajavon à travers son parcours a démontré combien il sait utiliser et reconnaître les ressources humaines disponibles. Il a su bâtir un empire en partant de rien, mais surtout en écoutant les conseils, en avançant avec des compétences diverses et variées. L’écoute et l’humilité sont nécessaires dans une gouvernance démocratique et économique. Nul n’ayant la science infuse. Mathieu Kérékou, traité de « simple militaire » a su durant ses passages à la tête du Bénin, montrer qu’un chef d’Etat n’était ni celui qui savait tout, encore moins celui qui sait tout faire. Il est le plus à même de faire jouer des partitions à ses collaborateurs. Le Général Mathieu Kérékou, loin des clichés militaires, a été un des rares Présidents de la République à faire confiance à ses ministres.
Un dirigeant qui met en valeur chaque collaborateur
Sébastien Ajavon en montant son empire, en tentant de lancer la filière football, et maintenant à travers sa campagne donne la preuve d’un Manager à l’écoute et prêt à changer pour se mettre au service du plus grand nombre. Servir et se faire servir, tout ceci pour former les marches d’un même escalier. Voilà comment au fil des mois, Ajavon a su attirer à lui, les hommes politiques du Nord au Sud, et aussi se mettre au-dessus de la mêlée pour désigner chacun à son poste sans créer des heurts. D’autres candidats ont dû inventer la direction de campagne à 4 têtes pour faire plaisir à tous, tout comme aujourd’hui, le Président Boni Yayi a dû créer des postes de Premier ministre et de Vice-premier ministre.
Gérer autrement : Mettre les moyens et sanctionner au besoin
Là où Sébastien Ajavon améliore le modèle Mathieu Kérékou, c’est la rubrique des sanctions. C’est rare qu’un candidat énonce si clairement son désir de sanctionner en cas de fautes. Sébastien Ajavon a déjà fait autrement et ça fonctionne. Au football, il n’a pas hésité à claquer la porte et surtout impliquer la justice dans la gestion des affaires. Depuis, l’opinion publique a compris le fonctionnement de cette institution. Sa méthode, il l’a aussi expliqué à l’association nationale des communes du Bénin (Ancb) le 18 février 2016. « Nous allons transférer les ressources et les compétences pour réussir la décentralisation et la déconcentration. » Mais droit dans ses bottes, il va aussi ajouter : « Mais attention, avec les maires, c’est plus simple de sévir en cas de détournements, car ils n’ont pas d’immunité. » A la limite, Sébastien Ajavon voudrait une gouvernance locale, des « gouvernements locaux » incarnés par les conseils communaux. Tout ceci pour développer plus vite, mais aussi sanctionner plus vite, loin des schémas d’impunité et de chantage politique des ministres devenus difficiles à juger avec les procédures de la Haute Cour de Justice. Voilà la méthode Ajavon. Donner ce qu’il faut, mais sanctionner en cas de manquements. Partout au monde, c’est cela la norme. Et Sébastien Ajavon prône justement et simplement « un retour aux normes plutôt que de parler de réformes ». Placer chaque personne devant ses responsabilités : voilà qui annonce une gouvernance apaisée, équitable et surtout responsable. Ajavon est pragmatique, et le Bénin en a bien besoin.
Source:Le grand Matin
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