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Les entrepreneurs dans le secteur des médias étaient hier au Parlement devant la commission budgétaire. Ceci pour plaider en faveur d’une fiscalité spécifique comme l’a prescrit le Code de l’information et de la Communication adopté par la représentation nationale notamment la sixième mandature. Une opportunité saisie par Gérard Agognon et ses lieutenants du CNPA pour attirer l’attention des parlementaires sur le fae porter à au moins 1 milliards Fcfa, l’aide de l’Etat à la presse privée. Cette démarche s’inscrit dans la droite ligne de l’étude commanditée par le patronat de la presse et de nature à mettre les entreprises de presse dans des conditions capables de leur permettre de jouer leur partition au profit du renforcement de la démocratie béninoise.
Nicaise AZOMAHOU
Déclaration du Secrétaire général du Cnpa-Bénin, Gérard Agognon
« …Nous avons été en audition de la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale pour solliciter d’elle qu’elle nous accompagne ; afin qu’il y ait une fiscalité spécifique aux médias au Bénin ; c’est-à-dire comme l’a prescrit le Code de l’information et de la Communication que les députés ont adopté il y a quelques mois. Donc, c’est tenant compte des dispositions de la loi et tenant compte de la volonté de l’ensemble des promoteurs d’organes de presse à l’occasion des deuxièmes états généraux de la presse béninoise et à l’occasion de la dernière assemblée générale du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel, que nous faisons ce plaidoyer pour un allègement fiscal vis à cis des médias. La situation aujourd’hui est celle d’un harcèlement fiscal où les médias ne sont pas considérés dans leur rôle d’éducation. Nous souhaitons que dans la loi de finances, gestion 2016, qu’il y ait une part réservé à l’allègement fiscal dont nous parlons. Nous en avons profité pour faire part aux membres de la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, une étude qui a été commanditée par le patronat de la presse et qui a permis de faire l’état des lieux ; c’est-à-dire savoir les impôts que les entreprises privées de presse paient en comparaison avec les-médias du secteur public, et en comparaison avec les médias des pays-de la sous-région. Cette étude a permis de comprendre que les médias-béninois sont lourdement assujettis. C’est pour cela que nous avons-fait un certain nombre de recommandations aux députés. Nous avons-souhaité la création d’un guichet unique pour les médias au niveau des-services des impôts. C’est les médias qui aident les autres secteurs à-obtenir satisfaction à leurs revendications quand ils sont en-difficulté. Nous avons demandé à ce que l’aide de l’Etat à la presse-soit porté à au moins 1 milliards Fcfa. Nous ne refusons pas de payer-les impôts. Nous voulons payer des impôts spécifiques ; ce qui suppose-des exonérations fiscales, des allègements et un guichet unique pour-les médias. Voilà ce que nous avons partagé avec les membres de la-Commission budgétaire qui a promis travailler pour que les médias-béninois ne soient plus traités comme une quincaillerie… »
Propos recueillis et transcrits par N.A
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