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Il n’aura pas fallu beaucoup de temps au directeur de l’office du Bac pour faire la pluie et le beau temps et aux candidats au Bac de se faire du soucis sur la recevabilité ou non de leur candidature à cet examen. Le ministre de l’enseignement secondaire Lucien Kokou vient de mettre de l’ordre dans la maison. En effet, la décision qui imposait aux candidats d’avoir nécessairement le BEPC avant de se présenter au BAC a été simplement annulée par le ministre de l’enseignement secondaire au grand bonheur de milliers d’élèves en difficulté. On comprend donc que le DOB n’avait pas consulté les ministres de l’éducation avant de prendre une décision aussi grave et qui mettait en jeu l’avenir de milliers de Béninois. Sinon comment comprendre que dans un pays où on autorise les gens à s’inscrire en classe de seconde sans le Bepc, on puisse interdire à ces mêmes élèves de se présenter au Bac ? La décision du Directeur de l’Office du BAC Alphonse da-Silva était complètement à côté de la plaque et il fallait que l’autorité réagisse afin de rendre justice. Et bien cela est fait même si l’objectif visé par M. da Silva était d’amener les élèves à mieux se concentrer sur leurs études. Cependant, il va falloir mieux mûrir les contours d’une telle décision et surtout associer les parties concernées pour la rendre exécutoire.
En réalité la mesure n’est pas mauvaise en elle même. Mais il faut commencer par instaurer des préalables pour rendre facile son imposition. Il serait par exemple plus judicieux de rendre obligatoire l’obtention BEPC avant de commencer le second cycle.
Et comme il existe désormais au Bénin un vrai conseil national pour l’éducation, nous pensons que le Dob peut commencer par prendre conseil à ce niveau. C’est indirectement une bonne direction que vient de lui montrer le Ministre Lucien Kokou. Il n’a pas le choix, il est tenu de s’y conformer à l’avenir.
Par : Amir Nabil
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