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La Cour d’assises de Cotonou a condamné ce vendredi à 07 ans de travaux forcés le sieur Brice Tossouvi, déclaré coupable de viol à Dégouè dans la commune de Ouidah, sur la fillette X âgée d’environ 08 ans, une affaire du 17ème dossier inscrit au rôle de la 1ère session de la Cour d’assises de Cotonou de l’année 2015.
Selon le résumé des faits, courant décembre 2009, à Dégouè, dans la commune de Ouidah, la fillette X, âgée d’environ 08 ans s’amusait avec les écoliers de sa classe dans la maison de l’accusé Brice Tossouvi quand celui-ci l’avait subtilement entraînée dans sa chambre pour la contraindre aux rapports sexuels. L’odeur fétide résultant de l’infection née de cette agression sexuelle attirait des mouches qui rodaient autour de la fillette. Cet état de chose a attiré l’attention de certaines amies de la mère de la victime, la nommée Jocelyne A. lors d’un spectacle à la place publique de Dégouè. Conduite chez sa mère et interrogée, la fille X a indiqué Brice Tossouvi comme étant l’auteur du viol dont elle a été victime. Conduit chez le chef du village, l’accusé a nié les faits. Mais le 1er janvier 2010, il a récidivé en entretenant encore des rapports sexuels avec la fillette au moment où celle-ci suivait un spectacle de masques "Kaléta". Interpellé cette fois-ci et accusé de viol sur mineure, Brice Tossouvi a reconnu les faits à toutes les étapes de la procédure, avec quelques variations.
Par ailleurs, le médecin gynécologique ayant examiné la petite fille X, a conclu qu’il y a une défloraison récente avec déchirure de l’hymen.
L’audience s’est déroulée à huis- clos.
L’accusé est né au Congo en 1992. Il est en détention préventive depuis le 05 janvier 2010.
Le ministère public assuré par Gilles Sodonon a réquisitionné contre l’accusé, 10 ans de travaux forcés.
Il n’y a pas eu de partie civile.
La Cour a déclaré Brice Tossouvi coupable de viol sur la fillette X et l’a condamné à 07 ans de travaux forcés et mis à sa charge les frais de justice.
La Cour était présidée par Mme Marie Adjouavi Soudé ayant pour assesseurs, Danièle Eliane Akovoblahou et Emmanuel Opita. Me Victoire Oladikpa a tenu la plume et Me Sévérin Quenum a assuré la défense de l’accusé.
ABP/JMN/TB
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