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Le directeur du Collège d’enseignement général (Ceg) 1 de Dassa-Zoumé, a animé samedi, une conférence de presse au cours de laquelle il a démenti les informations faisant état d’un nombre important de cas de grossesses dans son établissement au cours de l’année scolaire 2016-2017. « Contrairement aux informations relayées dans certains journaux et sur les réseaux sociaux, nous avons enregistré seulement 33 cas de grossesses sur un effectif de trois mille élèves, soit un pourcentage de 1,08 pour cent », a indiqué le directeur André Obossou qui soutient que ‘’le pourcentage de filles en état de grossesse dans l’établissement n’est pas aussi alarmant pour que le collège soit exposé et discrédité sur les réseaux sociaux’’. « Aucun professeur n’est auteur de grossesse d’une élève. C’est faux et archi-faux ! », a soutenu André Obossou tout en expliquant que si c’était le cas, la direction départementale de l’enseignement secondaire serait saisie pour l’application stricte des textes en la matière. Le directeur du collège appelle les parents d’élèves, le corps professoral et les membres de l’administration scolaire à jouer leur partition dans l’éducation des apprenants pour sauver l’école béninoise de la déperdition. « Les membres de l’administration scolaire se sont évertués depuis le début de l’année à vulgariser toutes les dispositions du règlement intérieur qui traitent des rapports entre enseignants et élèves en milieu scolaire », a confié le chef d’établissement soulignant que le phénomène de grossesse en milieu scolaire n’est pas propre au Ceg 1 de Dassa-Zoumé.
La semaine dernière, des informations ont circulé faisant état de ce que le Ceg de Dassa a battu son propre record en matière de grossesses en milieu scolaire. De 25 l’année dernière, le nombre de cas de grossesses serait passé à 33 cette année. « (…) parmi les géniteurs des 33 grossesses enregistrés pour le moment, figurent des militaires, des élèves, des mécaniciens, des gérants de bars et même des professeurs », a publié le magazine Educ Action, relayé sur les réseaux sociaux.
Armel TOGNON