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Plus jeune, je disais dĂ©jĂ : "je ne veux pas vivre inutilement". Pour moi, il fallait ĂȘtre Ă tout prix utile Ă la communautĂ©. Je voulais ĂȘtre au service des autres et surtout Ă©crire un pan de l’histoire de notre pays.
AprĂšs mes Ă©tudes en Analyses BiomĂ©dicales au CollĂšge Polytechnique Universitaire (CPU) de l’UniversitĂ© d’Abomey-Calavi, je suis sortie IngĂ©nieure Biotechnologiste. Je devrais donc prendre place derriĂšre le microscope, utiliser pipettes, tubes Ă essai et tous ces appareils dans le but de questionner l’organisme des malades que m’enverraient les mĂ©decins.
J’ai fait l’expĂ©rience quelque temps avant de comprendre que je n’Ă©tais pas douĂ©e dans cette posture lĂ .
En rĂ©alitĂ©, je voulais plutĂŽt ĂȘtre au contact des populations, je voulais aider Ă amĂ©liorer la vie des autres. Rassurez-vous, au bout, je n’y voyais mĂȘme pas les billets de banque. Aider simplement, c’est ma devise.
Au dĂ©but des annĂ©es 2000, avec la libĂ©ralisation des ondes, j’ai fait le constat qu’il Ă©tait encore difficile de parler des maladies de façon gĂ©nĂ©rale et prĂ©cisĂ©ment des maladies sexuellement transmissibles, de la tuberculose, de la drĂ©panocytose. Tout Ă©tait encore tabou et le langage des mĂ©decins, trĂšs inaccessible. Je voulais dĂ©mystifier ces maladies qui rongent nos populations. D’oĂč ma spĂ©cialisation en communication pour la santĂ©.
A partir de ce moment, je vis Ă fond ma passion : celle d’Ă©clairer les autres sur les maladies qui nous entourent. ĂpidĂ©mies, pandĂ©mies, endĂ©mies... C’est vital pour moi d’en parler et d’observer ensuite un changement de comportement.
Je ne doute pas que bon nombre de personnes ont été impactées par ces rendez-vous santé.
Mais je ne sais toujours pas si je fais assez.
Il y a plein de braves femmes qui impactent positivement leur entourage. DĂ©jĂ au foyer, elles sont souvent les seules Ă s’occuper de la famille. Elles doivent se rĂ©veiller tĂŽt le matin pour faire le mĂ©nage et se prĂ©parer Ă gĂ©rer leurs activitĂ©s rĂ©munĂ©ratrices de revenus. MalgrĂ© les intempĂ©ries, elles ne baissent pas les bras. Au marchĂ© ou dans la rue, elles doivent parcourir plusieurs kilomĂštres en quĂȘte de pitance.
Au lendemain de la fĂȘte des mĂšres, je voudrais reconnaĂźtre le mĂ©rite de ces femmes qui connaissent la souffrance. Puisse le Tout Puissant vous apaiser et vous donner le courage d’avancer pour le bonheur de vos progĂ©nitures. Vos efforts ne seront pas vains. Courage Ă vous !
#AngelaKpeidja #naiepaspeur
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